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MOUVEMENT NKUL BETI
Cinquantenaire de l’Afrique indépendante 1960-2010, Interview exclusive accordée au Mouvement Nkul Beti
Source, auteur, copyright
© Mouvement Nkul Beti - Interview réalisée par Maurice Ze
Thierry AMOUGOU est un pur universitaire. Macro-économiste spécialisé en Development Studies, il est actuellement maître de conférences invité à l’Université catholique de Louvain en Belgique et membre du Groupe de recherche interdisciplinaire sur l’Afrique subsaharienne (GRIASS). Il préside la fondation Moumié et nous presente son livre Cinquantenaire de l’Afrique indépendante 1960-2010
     Date de publication: 29-05-2011   16:02:28
« Quiconque lit ce livre en sort avec une nouvelle idée de l’Afrique.
L’auteur parle des cinquante ambigües pour caractériser les cinquante années d’indépendance africaine. L’analyse politique, économique et sociale de la période 1960-2010 donne un bilan en clair-obscur qui impose ce constat. Dans ce livre, écrit avec rigueur et méthode dans un langage abordable par un large public, Thierry Amougou interroge les dynamiques sociopolitiques et économiques africaines et y décèle, sous contrainte des acquis des études du développement et des grands défis du XXIe siècle, des avancées, des stagnations, des innovations, des bifurcations imprévisibles et des dégradations. La conception du pouvoir politique et ses conséquences sur la vie, l’Etat, le développement et les classes populaires ainsi que la nouvelle question sino-africaine sont passées au crible. Ses conclusions n’augurent, ni d’un « paradis », ni d’un « enfer », mais tout simplement d’un continent à la marche singulière vers sa continuité en tant qu’entité historique.»
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Je l’ai souligné au début de cet entretien que vous avez sorti en ce mois de mai 2011 l’ouvrage « CINQUANTENAIRE DE L’AFRIQUE INDÉPENDANTE (1960-2010) », éditions L’Harmattan, ISBN 978-2-296-54796-4. Le livre compte 126 pages et coûte 15,50 €. Apres avoir lu la table des matières, que diriez-vous, si je dis, « voila une fois de plus un ouvrage africain réservé seulement aux intellectuels » ? Quel public voudriez-vous atteindre ?
Je veux atteindre tous les publics, surtout le grand public africain. J’ai fait un grand effort de clarté sans être simpliste dans les analyses. Je vous l’ai dit tantôt, l’Afrique mérite le même sérieux dans ses analyses que les autres continents. J’aurais bien aimé écrire en éwondo ou dans une langue africaine mais hélas, nous sommes dans un monde où nos cultures sont dominées. Pour que je sois lu, il faut que j’écrive en français ou en anglais. Atteindre les couches populaires les plus profondes nécessite un travail plus vaste de nos Etats dans la promotion de nos langues. Ce qui revient à traduire certains ouvrages en langues nationales afin que ceux des nôtres qui n’ont pas appris à lire le français ou l’anglais puissent les lire.

En attendant, je pense que mon livre peut être lu et compris par quelqu’un qui n’a pas fait de grosses études. Il y’a beaucoup d’Africains pétris de qualité mais sans diplômes. Ils peuvent tous lire ce livre et y trouver leur compte. Ce n’est pas un livre d’intellectuel mais un livre que tout un chacun peut lire car la première qualité d’un intellectuel est de faire simple pour se faire comprendre.
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Je voudrais avancer une critique ici. En se référant seulement sur la table des matières du livre, on constate que vous n’avez réservez aucun chapitre spécial à l’éducation. Vous revenez naturellement sur l’enseignement mais sur un autre plan, si je ne me trompe pas. Pourtant, 50 ans d’Afrique indépendante c’est aussi 50 ans d’éducation, d’acquisition du savoir et du savoir-faire, c’est aussi une époque de création des écoles formation et des universités …
Mon livre n’est pas exhaustif et ne prétend pas l’être un seul instant. Les aspects de ce cinquantenaire sont si vastes et nombreux qu’un seul homme et un seul livre ne peuvent le faire de façon parfaite. En outre, la table des matières ne signale pas tout mais uniquement les grandes lignes du livre. Sans être allé très loin dans l’analyse de l’éducation, je ne l’ai pas totalement oublié car j’en parle dans la deuxième partie du livre en réactualisant la question posée par Cheikh Hamidou Kane de savoir si ce que nous apprenons à « l’école des Blancs » vaut toujours ce que nous oublions de nos cultures. Je pense que non car le culte du diplôme est aussi un grand problème africain, non seulement au niveau productif et de l’innovation, mais aussi, au niveau de la gestion de nos Etats.

Si le diplôme sanctionne des compétences certaines à mettre à l’actif de son détenteur, on ne peut se priver de se demander, cinquante ans après les indépendances, ce que « l’école des Blancs » qu’ont fréquenté à un haut niveau de nombreux Africains a fait de la gouvernance de nos Etats. Avons-nous des savoirs adaptés à nos problèmes ? Nos savoirs ne détruisent-ils pas nos cultures ? A quoi servent certains savoirs s’ils ne résolvent aucun problème africain ? Nos universités ne doivent-ils pas s’orienter vers des avoirs utiles à notre continent ? Voilà autant de questions qu’on peut se poser aujourd’hui et dont le traitement peut donner lieu à un autre livre.
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Que dites-vous de la FranceAfrique ? Quelle place prend-t-elle dans cet ouvrage, si on tient compte que l’amour de la France pour l’Afrique et vice-versa suscite beaucoup de controverses pour le moment ?
Je fais généralement une distinction quand je parle de la Françafrique. D’abord, il ne faut pas assimiler toute la France, tout le peuple français et toutes les relations entre la France et l’Afrique à la Françafrique mafieuse.

La France est l’ancienne puissance coloniale de plusieurs pays africains. Ceux-ci ont hérité d’elle d’une forme d’organisation administrative, d’une langue, d’une monnaie, des cadres juridiques et des institutions plus ou moins abouties et aux fortunes diverses de nos jours. C’est un aspect des relations historiques entre la France et l’Afrique. Cette Françafrique-là n’est pas mafieuse, elle est le résultat d’une contingence historique. La preuve, je m’exprime ici en français et je participe de cette relation historique sans être un pilleur de l’Afrique pour autant. Vous qui me posez des questions en français y participez aussi sans être quelqu’un qui trahit l’Afrique, pour dire le moins.

Il y’a ce pendant une autre Françafrique, un réseau mafieux mis en évidence et popularisée par le feu sociologue néerlandais François Xavier Verschave même si le mot fut utilisé pour la première fois par le feu président ivoirien Félix Houphouët Boigny. C’est cette organisation coloniale et ses reproductions néocoloniales qui pillent l’Afrique et que tout Africain devrait combattre. Seulement, dans ce combat, ma thèse est simple : mettre fin à la Françafrique passe par donner le pouvoir à nos peuple et donc à construire des Etats de droits démocratiques. La Françafrique prend racine dans la dictature politique africaine car c’est celle-ci qui favorise sa prospérité en développant l’obscurantisme qu’il faut à toute mafia. Mon livre en parle sans le dire explicitement à tous les coups.

Dans votre question je lis le mot amour. C’est à oublier au plus vite car il ne s’agit pas des relations d’amour, mais des jeux d’intérêts. Le monde n’est pas « l’Ujama » dont rêvait Julius Nyerere en Tanzanie mais une arène de fauves. L’Afrique et les Africains doivent poursuivre leurs intérêts et non chercher l’amour des Occidentaux. Il n’existe pas. Si oui, pas au point de développer un continent.
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Lorsque vous présentez les 50 ans de l’Afrique indépendante, parlez-vous seulement de l’Afrique noire ou alors de l’Afrique qui va du sud au nord ? Pouvons-nous objectivement examiner les problèmes d’Afrique noire sans tenir compte du Maghreb ?
Je parle de toute l’Afrique notamment lorsque j’évoque la consolidation de l’union africaine dans la construction de l’avenir du continent. L’Afrique du Nord n’est donc pas oubliée dans ma pensée sur le futur d’une Afrique qui gagne. Cependant, parlant du cinquantenaire, j’insiste plus sur l’Afrique au Sud du Sahara car un pays comme l’Egypte était déjà longtemps indépendant avant le Cameroun.
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Une partie du livre parle de « la démission des citoyens ou la victoire de la peur face aux pouvoirs qui tuent ». Puis-je en déduire que le citoyen africain ou camerounais est devenu ce qu’il est aujourd’hui à cause des systèmes répressifs mis en place ? Je pose cette question parce que je fais partie des africains qui croient qu’il existe une faute collective pour les problèmes africains. Autrement dit quelle est la part de responsabilité du citoyen ?
Vous avez raison. Je pense que les peuples ont les dirigeants qu’ils méritent une fois qu’ils acceptent une servitude volontaire en oubliant de dire non c’est assez ! Cependant, si la responsabilité est collective, elle n’est pas d’un même poids, elle n’est pas égale. Dans la faillite de l’Afrique dans plusieurs domaines, les populations africaines ne peuvent avoir une responsabilité équivalente à celle de ceux qui sont au pouvoir depuis cinquante ans. Ceux qui ont le pouvoir sont plus responsables que les populations qui ne l’ont pas. Le citoyen est responsable uniquement lorsqu’il ne fait pas son travail de citoyen jusqu’au bout, c'est-à-dire lorsqu’il se satisfait de situations ubuesques érigées par les pouvoirs en place. Mais ces citoyens ont-ils souvent le choix lorsqu’on sait que survivre est le premier objectif des femmes et des hommes dans nos pays de carences multiples ? Rien n’est moins sûr c’est pourquoi je parle de la peur des pouvoirs qui tuent car nos pouvoirs tuent plus qui ne servent la vie des hommes.
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Comment qualifiez-vous l’Afrique qui a fait des progrès pendant les 50 ans d’indépendance ? Nous ne pouvons pas qu’en même dire que tout a été négatif…
Je parle d’un bilan mitigé et en clair obscur car des avancés existent et cohabitent avec des régressions voir des stagnations. Les principaux succès sont l’existence d’Etats avec des Constitutions, des drapeaux, des hymnes, des frontières et des diplomaties et des lois. Il y’a aussi des avancées économiques et sur le plan démocratique. Je fais très bien la part des choses dans le livre. Certains peuvent même être surpris en le lisant car il y’a plusieurs aspects positifs que révèlent certains évènements négatifs comme ceux de Côte-d’Ivoire, du Gabon, du Benin.
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Je viens de vous posez une question sur la FranceAfrique. Je voudrais maintenant avoir votre point de vue sur la ChineAfrique surtout que nous parlons maintenant de « main basse sur le Cameroun » par la Chine. Quelles sont les facettes de la nouvelle question sino-africaine que vous soulignez dans votre livre ?
La « chineAfrique » est plus vieille que la France Afrique. Ce n’est pas une coopération nouvelle car depuis le 14ème siècle, et ce avant les Occidentaux, les Chinois sont déjà en Afrique. Ces relations ont continué pendant les luttes d’indépendance (liens avec les nationalistes africains) et la guerre froide où la Chine était présente dans de nombreux pays africains communistes. La Chinafrique est donc un plus vieux réseau que la Françafrique.

Ce qu’on appelle aujourd’hui la nouvelle question sino-africaine est juste le renouveau de cette relation historique depuis que l’Empire du Milieu connait un grand essor économique et qu’il concurrence les anciennes puissances coloniales au sein du continent africain. J’analyse ces relations dans le livre en montrant, tant leurs atouts que leurs limites et multiples facettes pour le développement africain.
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Les méthodes de travail des chinois au Cameroun et dans d’autres pays d’Afrique ne sont pas très favorables. Les chinois maltraitent les travailleurs camerounais et vont même jusqu’à bastonner les citoyens de ce pays. En tant que défenseur des droits de l’homme, que dites-vous de ces attitudes d’esclavagisme ? Quels sont les précautions à prendre afin d’éviter que l’Afrique ne subisse pas une forme d’esclavagisme chinois caché derrière la nouvelle stratégie de la chine en Afrique ?
L’erreur fatale serait de diaboliser les Occidentaux pour embrasser les Chinois et la Chine aveuglément sans précautions. La Chine n’a plus de communiste que son parti unique. Son économie est capitaliste et applique en Afrique et au Cameroun les recettes de l’exploitation capitaliste. Les avantages de court terme que semble apporter la Chine à l’Afrique ne valent rien si nos Etats et nos dirigeants n’insistent pas sur des avantages de long terme. Les entreprises capitalistes chinoises font en Afrique ce que les Occidentaux y ont déjà fait dans les années soixante et pendant la colonisation. Du côté de nos élites, ce qui s’est déjà fait lors de la colonisation se répète aussi. C'est-à-dire la naissance de relayeurs locaux qui trouvent leurs comptes dans le business au détriment des droits des populations.

L’éviter revient à construire des Etat de droits car personne ne bastonne des travailleurs qui ont leurs droits respectés par un Etats. Les Chinois font en Afrique ce que nos régime les autorisent à faire dans nos pays. Il suffit d’interdire ce type de pratiques, de les sanctionner par des procès et des ruptures de contrats, de mettre comme clauses contractuelles le respect des droits de l’homme. Mais la Chine est une dictature politique en relation avec d’autres dictatures politiques africaines. Au centre ce sont les peuples chinois et africains qui sont piétinés. Nous risquons de pleurer demain en pensant à l’action présente des Chinois comme nous pleurons maintenant en pensant aux à l’action passée des Occidentaux. Les populations africaines et camerounaises ne doivent pas taire ces problèmes. Elles doivent les rendre public et les médiatiser. Le mois prochains je publie avec d’autres collègues une étude sur la coopération sino-africaine. Les pratiques d’injustices et de brimade y sont dénoncées par les syndicats africains.
Les entreprises capitalistes chinoises font en Afrique ce que les Occidentaux y ont déjà fait dans les années soixante et pendant la colonisation
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Votre livre parle-t-il aussi des intérêts des russes, américains, brésiliens et sans oublier turques en Afrique ?
Le livre le fait en traitant la question sino-africaine car elle va de pair avec la reconfiguration géopolitique de l’Afrique dans le monde. Et dans cette reconfiguration géopolitique, on trouve aussi les pays émergents dans le jeu de repositionnement. A l’Afrique d’exploiter positivement son degré de liberté qui augmente avec la multiplicité des candidats à la coopération. Je dis comment dans le livre.
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A long terme, quelle puissance étrangère fera le challenge en Afrique ? Comment se présenteront les enjeux qui naîtront des rapports entre la FranceAfrique, et ChineAfrique ?
A long terme c’est la situation de l’Afrique qui m’intéresse. C’est à elle de jouer habilement pour tirer profit de la multiplicité d’acteurs qui la courtisent en ce moment. L’aspect mafieux de la Françafrique ira diminuant avec le développement de l’Etat de droit en Afrique quand la Chinafrique ne peut développer l’Afrique que si le même Etat de droit se développe à la fois en Chine et en Afrique. L’Afrique doit signer avec la Chine des contrats profitables à son développement politique, économique et social.
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Les cinquantenaires des indépendances africaines nous ramènent aussi sur la problématique du Cameroun, votre pays d’origine. Votre ouvrage a-t-il été élaboré sur les bases du contexte camerounais ? Quelle analyse générale portez-vous sur ce pays après 50 ans, la première république dirigée Ahidjo et la deuxième par Paul Biya ? Quelle république a été bénéfique pour le Cameroun ?
Mon ouvrage parle du cinquantenaire des indépendances africaines dans l’ensemble. Il analyse l’indépendance africaine plus comme un processus permanent à construire, qu’un état acquis une fois pour toute en 1960. Le Cameroun étant un Etat africain, il parle donc aussi obligatoirement du Cameroun. C’est dont l’Afrique qui fait exister le Cameroun dans mon livre et non le contraire.

Déjà faut-il parler de deux républiques juste parce que le président a changé à la tête de l’Etat ? Je ne le pense pas sauf si on estime que ce sont les hommes à la tête des Etats qui font changer de république. Nous sommes dans le même régime depuis 1960. Il a juste connu une rupture en 1982 avec le départ de monsieur Ahidjo et l’arrivée de Monsieur Biya. La tendance lourde de ce régime est celle de toujours écarter les Camerounais de la désignation de leurs présidents : Ahidjo fut installé par les colons et Biya eut le pouvoir par Ahidjo. Sous Ahidjo c’était la réussite économique sans liberté politique. Sous Biya c’est le fiasco économique et une liberté qui n’existe que dans le discours. Il faut sortir de ce régime car c’est le même à des périodes différentes. Ce n’est que lorsque cette sortie sera faite par des changements institutionnels et la participation du peuple qu’on pourra parler de deuxième république camerounaise.
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On ne peut parler des cinquantenaires des indépendances africaines et laisser de côté le rôle des medias et de la presse en général. Nous voyons bien que les nouveaux medias prennent de plus en plus de place dans nos vies. Quel regard portez-vous sur la mutation des medias en Afrique ? Et le chemin parcouru par la presse africaine pendant les 50 dernières années se présente comment ?
Je parle des médias dans mon livre. Ils jouent un rôle central dans la transformation de la l’Afrique contemporaine sur tous les plans. Ce rôle n’est pas toujours positif. Je dis pourquoi dans le livre que je vous invite à lire.
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Ma dernière question concernant l’ouvrage. La situation politique et économique dans la plupart des pays d’Afrique est plus que brisante en ce moment. Nous vivons le cas de la Côte d’ivoire, du Burkina Faso, des pays du Maghreb et des autres pays comme le Cameroun. Les africains qui vivent dans l’incertitude dans leurs pays respectifs ont-ils le droit de continuer à sombrer dans le désespoir compte tenu de la pauvreté et des conflits interminables qui minent le quotidien des gens ? Quelle est la porte de sortie que nous propose l’ouvrage ?
Je ne suis pas d’accord avec vous sur le plan strictement économique car l’Afrique va bien économiquement depuis l’an 2000. C’est une des principales raisons qui explique que les grandes puissances s’y bousculent à nouveau. Son taux de croissance est en moyenne de 5% depuis l’an 2000.

Le problème est donc celui de la mauvaise gouvernance car les populations ne voient pas où passent les ressources ainsi engrangées par la vente des matières premières. A cet effet, l’ouvrage propose plusieurs portes de sortie : la construction de l’Etat de droit ; la diversification des structures productives, la sortie des relations d’amitié avec la Chine et surtout la consolidation de l’union africaine pour affronter les défis de la mondialisation.
Note de commande ou d'achat

Prix: 15,50 euros
Volume: 162 pages
ISBN : 978-2-296-54796-4
Aux Editions L'Harmattan
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