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André Ekame www.andre-ekama.de http://www.afrika-kulturinstitut.de/
Le titre qui est révélateur déjà mais peut prêter à autres interprétations mais le genre naturaliste que l’auteur a choisi pour retracer toutes ces péripéties donne une soif au lecteur qui s y intéresse à comprendre l’œuvre.
Dans le dénouement de l’histoire il pointe du doigt ces réalités, et ne comprend pas pourquoi le monde en ce 21ème siècle pourrait encore être fait ainsi.
Le mythe du blanc pour le dire autrement ne daterait pas d’aujourd’hui. Depuis la colonisation il s’est forgé dans les consciences des africains et reste encore dans différentes strates de son pays qu’il ne dénomme certes pas dans l’œuvre mais laisse libre l’imagination de chacun. Mais le plus séduisant dans ce pays est son village Kribi qu’il décrit dans toute sa beauté : avec ses jolies plages, mais qu’il devrait quitter après pour arriver à faire quelque chose d’importante et capter le respect.
Comme toujours il voulut y revenir pour se ressourcer dans cet endroit idéal pour y trouver de nouvelles idées ou profiter da la tranquillité et l’apaisement tout près de cet immense océan atlantique qui défile sous les yeux à travers la forêt équatoriale.
Kribi selon l’auteur avec ses luxurieux hôtels et bars est aussi l’endroit même l’on rencontra le blanc, des européens qui y venaient pour passer leur séjour touristique. Il y régnait une ambiance festive tous les soirs. Il aima beaucoup marcher des heures sur les plages ou s’étendre sous les cocotiers où il fut bercé par le vent salé venant de la mer et le rythme des vagues se fracassant sur les rochers.
Bref toute cette aisance dans cette ville lui donna aussi cette envie de devenir riche. Car s y trouver fut le bienêtre mais il en serait encore davantage si sa vie changea au quotidien.
C’est ainsi qu’il se mit à rêver de l’occident comme les autres jeunes qui n y voyaient plus d’espoir dans leur pays. Leur rêve fut d’autant plus fort qu’ils voulurent aussi se mettre avec ces blanches qui s’étalaient sur le plage pour espérer être embarqué après en Europe.
Dans cette aventure il se mit à « chasser le gibier » mais il lui manqua toujours le courage chaque fois qu’il fut près d’elles. Avec internet les choses devinrent plus facile pour beaucoup qui pouvaient échanger avec encore plus de femmes dans le monde, plaire et faire peser de tout leur charme. Mais les résultats après restèrent minimes. Car bien que ces femmes répondaient aux tchatches, accepter de les faire quitter le pays avec toutes les cautions et prise en charge ne furent pas toujours faciles. Donc dans les familles ou le « gibier » fut attrapé, ce fut la fête. C’est ainsi que le phénomène internet prit de l’ampleur allant même à intéresser les plus ainées qui s y mettaient pour chercher leur blanc.
Les chanceuses qui décrochèrent par le net leur blanc et rejoignirent l’occident furent donc des icônes de leur famille, symbole de réussite et source de bien être matériel après.
Mais l’auteur nous interpelle surtout sur le devenir de celles-ci quand elles étaient à destination. Certaines devaient faire dans la prostitution. Telle fut le cas de Corine qui n’accepta plus le proxénétisme exigé par son mari blanc et qui finit par le quitter.
La magie du Net remplaça donc les frontières fermées et pour les chasseurs ce fut un sport que de s’entrainer à changer de profils ou à placer des photos les plus « intimes » pour peut-être attraper le gibier qui y glisserait.
L’auteur qui parle aussi de lui ne fait pas que l’apologie de l’occident mais il interpelle par des situations et des histoires pour que la jeunesse de son pays ne rêve plus mais qu’elle se considère dans son potentiel humain et ses prouesses et non en se subordonnant toujours et acceptant l’ignominie.
Certes la fragilité de certains de nos systèmes favorise le culte du blanc et le complexe.
Mais son appel est profond à l’endroit des décideurs aussi. Ils devraient faire quelque chose pour que les conditions des jeunes et le devenir sur place soient bien.
C’est dans ses contacts avec les sans papiers en France qu’il comprendra encore notre place dans la mondialisation parfois comme si nous étions tous exclus d’avance des principes du dynamisme de ce monde et devrions souffrir par notre inaptitude.
En recherchant le paradis à tout prix, on peut ne plus voir les dangers et ceux là qui nous poussent à y aller, vivent en paix sur la terre de nos ancêtres mais attendent de l’argent qui tomberait du ciel comme la pluie pendant la mousson pour reprendre l’auteur.
Certes certains y arrivent et trouvent le bonheur mais dans l’obsession nul n’est à l’abri de l’illusion et du non retour. |
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« La chance, certains l’ont, et d'autres non. Depuis le jour de ma naissance, je porte la poisse avec moi. Je n’avais pourtant pas demandé grand-chose. Sur mon Afrique malade j'ai grandi comme j'ai pu, maintenant j'en témoigne : « La base, c'est un bazar qui n'a ni queue ni tête. Pas de repère ni de vrais parents. De l'église à la laïcité, il n'y a qu'un pas et surtout pas de place pour un pauvre. On rêve d'Europe et d'argent, alors la chasse est ouverte ! Parce que les clés pour entrer sont difficiles à acquérir. Mais tu marches ou tu crèves, et quand tu marches, rien d'autre ne compte. Alors voilà le revers de votre médaille produit par le durcissement des lois européennes sur l'immigration. On les contourne en toute légalité, au prix de ces femmes et hommes blancs trahis, d'enfants sans papier qui naissent à la va-vite, et plus loin, au prix de l'échec de l'intégration des générations futures. Mendiants du monde aujourd'hui, les populations de l’Afrique subsaharienne ne veulent pas de votre pitié, ni même de votre argent, mais seulement que leur dignité et le respect de leurs droits soient acceptés par tous. Si le seul moyen pour cela est d'aller en Europe, où nos dictateurs investissent leurs butins, alors chers législateurs européens, crise financière ou pas, je vous le dis, croyez-moi : rien, ni même vos lois les plus dures n'empêcheront ces hommes et ces femmes de faire la route. L'heure tourne et ce n'est pas l’Afrique, seule, qui pâtira de cet engrenage consternant. »
Serge Alain Ango de manière éclairée, témoigne de son parcours. Dans La Chasse au blanc, l’auteur dresse un constat amer mais objectif d’un homme venu du continent africain. |
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Biographie de Serge Alain Ango et Eliott Boussaud |
« Loin de tout pessimisme, je me suis toujours défini, quand j’ai commencé à y réfléchir, comme le produit avant toute chose d’un continent malade, gangrené par tous les maux de la planète. Le produit d’un pays à la dérive dirigé par des hommes et femmes sans scrupule qui n’ont jamais eu de leur vie, le moindre ressentiment pour leur population. Des irresponsables purs et simples, égoïstes presque inhumains. S’ajoutait à cela une famille chaotique et une enfance troublée, voir traumatisée, somme toute le produit d’une société sans repères » Serge Alain Ango quitte en 2004 le Cameroun, sa terre natale pour l’Allemagne où il passe huit années à se consacrer à sa passion : l’écriture. Avec l’aide de son ami Eliott Boussaud, étudiant en Psychologie à l’université de Toulouse, Serge Alain Ango écrit son premier ouvrage. Un témoignage basé sur sa vie et celle de son entourage dont il reste le témoin. |
Informations sur l'ouvrage
Nombre de pages : 440 ISBN : 9782332482389 Editions : Edilivre Prix papier : 26,60 € Prix PDF : 16,80 € Prix ebook : 27,60 € Auteur : Serge Alain Ango et Eliott Boussaud
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