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MOUVEMENT NKUL BETI
Mobilisation
Adzap Ekang ou la première révolution du Mouvement Nkul Beti
Source, auteur, copyright
© Maurice Ze
« L’arbre auquel le peuple Ekang s’identifie s’appelle Adzap en français le karitier – cet arbre apparaît dans le drapeau de la République de Guinée Equatoriale. C’est un arbre harmonieux qui n’étouffe pas les autres arbres, les arbustes et autres végétaux autour de lui ! il est vraiment majestueux. »
     Date de publication: 20-10-2012   11:39:52
C’est évident que nous vivons une nouvelle forme de dynamique d’unification des ekang. Les observations faites me poussent à conclure que les efforts de rassemblement se sont intensifiés. C’est donc une occasion bienvenue, qui me permet de prendre un peu du recul par rapport à l’organisation du Forum International Ekang, afin de se pencher sur ce nouveau « phénomène » ekang et d’effectuer un voyage culturel avec l’homme politique Vincent Fouda Essomba.

C’est à peine 4 ans environ que la majorité des BETI ne comprenait pas pourquoi tout d’un coup, on ne parlait plus des BETI mais plutôt des EKANG. Au lieu du peuple BETI, nous avons accentué notre campagne de mobilisation sur le peuple EKANG. L’histoire nous donne raison que le mot EKANG était méconnu par un bon nombre de BETI. Au Gabon ce fut pareil car dans ce pays, on parlait plus du peuple AYONG et des FANG.

Malgré ce retard culturel et historique, les observations faites ces derniers temps montrent que nous vivons un rassemblement du peuple EKANG, très concentré sur « la célébration culturelle » voire même « une renaissance culturelle ». Sur facebook par exemple, c’est le mot EKANG qui est à la mode. Plusieurs groupes se sont créés pour exprimer l’unification des EKANG : on débat constamment sur nos origines, mœurs et rites. On poste des photos historiques, des masques et on présente des images des villes et villages EKANG etc. Des promoteurs des sites web font leur apparition pour vulgariser des contenus culturels EKANG.
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A qui revient donc le mérite de la « révolution culturelle ekang » ?
Les beti qui ont compris l’importance culturelle du mot EKANG se sentent aujourd’hui ekang avant d’être beti. Il en est de même pour les fang. A qui revient donc le mérite de la « révolution culturelle ekang » que nous observons aujourd’hui ? Cette question est à mon avis importante dans la mesure où l’événement qui a déclenché cette révolution doit être gravé dans nos esprits comme source historique.

Afin de ne pas s’égarer dans cette discussion, je souligne déjà ici que la première phase de rassemblement ekang ne date pas de nos jours, c’est au congrès de Mitziz au Gabon en 1947. Mais depuis cette date les idées de rassemblement n'ont pas vraiment franchi la porte de l’esprit de leurs concepteurs jusqu’à l’année 2008. En effet, des chercheurs et historiens effectuent des travaux sur le peuple ekang depuis des décennies ? La fondation MEBEGE du Gabon est active depuis plus de 10 ans pour nous faire revisiter l’histoire commune du peuple ekang. Les artistes et les maitres-conteurs du MVET véhiculent la culture ekang à travers leurs œuvres. Les sites web tels que http://monefang.com/ ont été créés avant la naissance du Mouvement Nkul Beti. Malgré tous les efforts entrepris auparavant pour promouvoir la culture ekang, l’aspect « rassemblement », que nos ancêtres avaient initié au congrès de Mitziz, ne jouait pas vraiment un rôle important dans l’esprit des promoteurs culturels.

La promotion culturelle est donc en marche depuis des décennies mais le rassemblement effectif des ekang a toujours été ignoré jusqu’au moment où le Mouvement Nkul Beti (MNB) est lancé quelques mois avant la fin d’année 2008. C’est grâce à ce mouvement qu’une dynamique culturelle ekang à une dimension globale voit vraiment le jour. MNB fait assoir l’idée d’un peuple uni sans barrière géographique et réussit à donner une voix et une voie aux ekang.

MNB ne saurait réclamer ce travail de pionnier à lui-seul. En effet, un homme, dont ses aspirations sont plus politiques aujourd’hui, a largement contribué à la valorisation et reconnaissance du mot EKANG. Dr Vincent Fouda Essomba, contrairement à ce que beaucoup pourront penser, derrière cet homme politique se cache quelqu’un qui connaît son histoire et sa culture et qui est fier de le montrer quand c’est nécessaire. Sur ce plan, il a répondu à plusieurs appels du MNB, par exemple par la mise à disposition de documents historiques. Nous n’oublierons jamais que c’est grâce à cet intellectuel averti que MNB sort de la pensée d’un mouvement uniquement BETI pour lancer un mouvement EKANG avec des aspirations qui vont au-delà des frontières camerounais.
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L’orientation qui a fait naître la « révolution culturelle ekang »
Il est important de revenir sur les moyens que MNB avait utilisés et continue à s’en servir pour jouer le rôle de pionnier dans le rassemblement du peuple ekang. MNB sait médiatiser sa vision ! Souvenez-vous de la campagne médiatique baptisée « thérapie de choc » où aucun thème n’était tabou. Que dira-t-on du rôle de la revue des pensées ekang devenue plus tard ekang Global revue ? Cette revue qui mène une sensibilisation du siècle pour le modernisme de la société ekang a considérable influencé l’avancée d’une philosophe nouvelle du peuple ekang. MNB a introduit une nouvelle pensée dans le cadre du développement que nous avons baptisée le patriotisme ekang. Assez d’exemples nous montrent que MNB a su s’en servir du temps et des instruments médiatiques pour avancer comme leader.

Pour le Mouvement Nkul Beti le rassemblement du peuple ekang est plus qu’une question des retrouvailles culturelles. C’est l’heure de l’unité du peuple ekang qui s’exprime par une mobilisation générale, qui consiste à s'intégrer au rythme mondial en développant des plates-formes d’organisation adéquates. Le peuple ekang a besoin d’une nouvelle orientation qui devrait se caractériser par une idéologie libre de développement et de prospérité. Le développement d’une vision commune et principalement dans le domaine économique et technologique est prioritaire. Dans cette nouvelle orientation, il est question de créer des plateformes appropriées et d’encadrement pour la génération future. Le peuple ekang de demain ne sera que le résultat d’une vision commune d’aujourd’hui.

Donc, d’une manière historique c’est grâce au Mouvement Nkul Beti, à ses aptitudes et sa volonté d’innovation que la dynamique d’unification du peuple ekang connait son accentuation. La force du Mouvement Nkul Beti se fonde sur sa capacité d’innover ou de commencer quelque chose de nouveau. D’ailleurs le projet « Forum International Ekang » vient attester ce rôle pionnier de MNB.
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Interview avec Dr Vincent Fouda Essomba
Vincent Sosthène FOUDA-ESSOMBA MENYU M’EWONDO, tout simplement ! Un homme visiblement campé dans la vie et plus, il avance, plus il épouse les contradictions de son existence. Nous sommes nés mon frère et moi à Yaoundé un certain 20 décembre 1972 dans une famille qui comptait déjà 8 filles, famille nombreuse donc si besoin est. J’ai fait des études de journalisme à Lille, de philosophie et de théologie à l’Université Catholique de Paris et enfin des Etudes de sciences politiques à l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble sous la direction respectivement de Sylvie LEMASSON et de PIERRE BRECHON.

J’ai grandi dans le culte de ce que l’on appelle la consanguinité, Anyang en ewondo c’est pour cela que j’ai des parents un peu partout au Cameroun, tenez Mvog Ada et Etenga par ma mère, elle-même première petite fille d’EWONDO FOUDA fondateur de la grande famille ADA MENGUE oujourd’hui Mvog Ada Mengue. Ma grand-mère Odilia Embolo Fouda a été à la fois la fille et la sœur de son papa. Ce n’est pas rien ! C’est une histoire formidable de voir un homme hériter des veuves de son père comme cela se faisait dans le temps, la maman de ma grand-mère était déjà enceinte d’elle. Elle est née quelques semaines après le décès de son géniteur et a été reconnue comme fille de son frère, EWONDO FOUDA TSOGO. Cette famille vit aujourd’hui pour la grande partie à Akono, mais aussi à Ahala et à la Briqueterie à Yaoundé.

Ma grand-mère Odilia EMBOLO FOUDA a épousé un homme modeste de la grande famille Etenga Mvog Bassogo, neveu du chef supérieur NKODO Jacob des Etenga qui eux-mêmes descendent des TIKAR et des BAMOUM.

Du côté paternel, mon arrière grand-père est tout simple le prince FOUDA MENDOUMOU ancêtre de la branche des Mvog Essomba dans la maison des Mvog FOUDA MBALLA 3ème fils d’Ewondo et de Mballa – vous savez quand on parle des Ewondo, on dit qu’il y a 4 grandes familles qui sont Ntsoungui Mballa le fils ainé, Atangana Mballa le second, Fouda Mballa le 3ème et enfin le quatrième et dernier enfant né après le décès du père, « moan evin akus » en ewondo c'est-à-dire enfant né avant le retrait du veuvage Essomba Ndana.

Mon arrière grand père, a créé le village appelé Eloumdem dans l’arrondissement de Mbankomo, puis s’est installé au lieu dit Nkot Asa’a et enfin à Akono où il est décédé et enterré. Sa dernière épouse, Ngo Ndzigui une beauté Ndog Sen d’Ekoa Mayen en Basa’a, Nkol Melen lui a donné deux enfants ; Essomba Ngo Ndzigui et Mbezele Ngo Ndzigui.

Aujourd’hui nous sommes environ 247 frères et cousins, nous vivons au Cameroun mais aussi en Europe et dans les Amériques. Nous avons toujours respecté nos traditions notamment par exemple le fait d’enterrer nos morts soit au cimetière de Mvolyé soit au village mais l’année dernière notre frère Gustave FOUDA-ZIBI une des grandes légendes du football camerounais a été enterré en Allemagne. J’en parle pour dire que les choses changent. Le monde autour de nous, les traditions bougent aussi mais le plus important c’est de savoir d’où on vient. Mon cœur est akonois c’est le titre d’un texte que j’ai écrit et qui sert de hymne à l’arrondissement d’Akono.

Le groupe Ekang n’a pas besoin de leader, les initiatives s’expriment au quotidien sans un réel besoin de voir une figure s’emparer du droit de parole. L’arbre auquel le peuple Ekang s’identifie s’appelle Adzap en français le karitier – cet arbre apparaît dans le drapeau de la République de Guinée Equatoriale. C’est un arbre harmonieux qui n’étouffe pas les autres arbres, les arbustes et autres végétaux autour de lui ! il est vraiment majestueux. Pour moi il n’y a pas de « bon beti » comme il n’y a pas de « mauvais beti ». Il n’y a pas de « bon nègre » ! comme de « mauvais blanc ». Il faut faire attention à ce genre de chose les limites sont inhérentes au genre humain et ceci n’a rien à voir avec un peuple. On reconnait un Beti à la consanguinité, avuman, à sa largesse Anyang.

Dr Vincent Fouda bonjour. En débutant les travaux du Mouvement Nkul Beti, je me souviens que le mot Ekang était presque pas connu par la nouvelle génération. Mais aujourd’hui, sur facebook par exemple, c’est Ekang qui est à la mode. N’est-ce pas là une reconnaissance pour ce que vous avez fait pour le rassemblement des Ekang ?

Merci de l’opportunité que vous m’offrez de parler du groupe Ekang, peuple qui vit en Afrique noir dans 7 pays à savoir le Cameroun, le Gabon, la Guinée Équatoriale, l’Angola, Sao-Tomé et Principe, le Congo et la République de Centre-Afrique. C’est environs 15 millions d’hommes et de femmes, d’enfants. C’est une immense culture que beaucoup ont voulu enfermer dans une espèce de grande prison de l’oubli. Oui je suis heureux de voir que la sensibilisation marche, que les uns et les autres s’y intéressent, dans les universités notamment nord-américaine, au Gabon en Angola mais aussi au Brésil et dans une moindre mesure au Cameroun.

Comme je l’ai signifié à plusieurs reprises, vous êtes à l’origine du vrai rassemblement du peuple Ekang. Votre message à l’époque : « que le Mouvement Nkul Beti regarde de l’autre côté du NTEM, c’est plus précieux qu’un mouvement purement Beti ». Aujourd’hui nous vivons un vrai rassemblement. Selon vous, qu’est-ce qui a provoqué cette dynamique d’unification ?

La vérité historique, on ne ment pas à l’histoire. Très peu de chercheurs se sont intéressés au groupe Ekang, les études ont été tronquées et la paresse intellectuelle dans laquelle nous vivons aujourd’hui voudrait que nous soyons enfermés dans un cycle répétitif du « hier » sans une remise en cause épistémologique. Les colonisateurs ont dit que les ewondo ne sont pas fang, on parle de pahouins et personne n’a osé interroger les concepts, personne n’a osé interroger les recherches de Philippe Laburthe-Tolra, de Binet de Henri Trilles! Voilà où est le problème. Le combat que nous menons aujourd’hui est donc intellectuel pour détruire les fondements d’une prison, de déchirer une camisole qu’on nous a fait porter de force et parfois que nous avons accepté sans réticence aucune. Vous le savez il n’y a pas pire qu’un esclave qui ignore sa condition d’esclave. Je suis resté constant dans mes recherches que je partage avec les uns et les autres car une recherche n’est intéressante que si elle est accessible au plus grand nombre.

Votre document « Etre beti ou Ekang », déjà lu par plus de 3900 personnes. Qu’est-ce qui fait la particularité historique de ce document ?

Le titre exact de ce document est : le peuple Ekang ou comment être bëti ? C’est déjà un titre de compromis dans la mesure où Ekang le grand ensemble dans lequel nait et vit la famille bëti on se serait donc attendu à ce que le titre exact fut : le peuple Ekang ou comment être Ekang ? C’était une conférence à Montréal et j’ai rencontré de nombreuses réticences plus culturelles, mieux folklorique qu’intellectuelles. Mais j’ai découvert à travers le compromis la nécessité de la vulgarisation du savoir de laboratoire, un savoir universitaire souvent avec des tournures qui ne sont pas accessibles au plus grand nombre. 3 900 personnes pour certains c’est beaucoup mais pour une population évaluée à 15 millions d’âmes c’est très peu c’est la preuve que beaucoup reste à faire.

A lire: le peuple Ekang ou comment être Ekang ?

Comment qualifiez-vous le rôle du Mouvement Nkul Beti dans le rassemblement du peuple Ekang ?

Le Mouvement Nkul Beti, appel du tamtam, « cri vers les siens », mène un combat à la fois culturel et intellectuel. Ce n’est pas facile avec dans une moindre mesure monefang.com sont aujourd’hui des mouvements précurseurs dans le rassemblement. Quand on est précurseur il faut s’attendre à ce qu’on ne soit pas compris, suivi, combattu et parfois tué ! Il me semble que le travail qui est fait par ce mouvement depuis 2009 est à saluer à sa juste valeur, il faut de nombreuse main pour suivre l’orientation qui a déjà été donnée.

Bien que cette dynamique que nous vivons soit positive, il n’en demeure pas moins que les gens n’ont pas parfaitement compris l’Appel du Mouvement Nkul Beti. Dans la plupart des cas, c’est la culture qui est le thème principal du rassemblement. Les autres domaines tels que la conquête du leadership économique, le développement communautaire, la technologie, l’organisation, etc. ne sont pas pris en considération. Comment justifiez-vous cette observation ?

Votre question remarque m’invite moi aussi à vous poser une ou deux questions ! C’est quoi la culture ? Vous voyez combien de fois c’est complexe de définir la culture en si peu de mots, en si peu de temps pourtant c’est un des mots que nous utilisons le plus pour faire savant. C’est une grande boite de confiture dans laquelle chacun vient puiser. Osons ensemble une définition, nous pourrions dire que la culture est l’action par laquelle un individu acquiert une formation intellectuelle, esthétique et morale. C’est ce que les gens viennent chercher dans le Mouvement Nkul-Beti. Mais est-ce que c’est tout ? Non parce que la culture est aussi le contenu de cette formation que les uns et les autres doivent recevoir, c’est-à-dire, la solidité intellectuelle, le discernement artistique et la noblesse de l’esprit que l’on attend d’un individu pleinement cultivé. Enfin oui enfin, la culture c’est aussi ce grand ensemble de production d’une civilisation dans le triple domaine intellectuel, artistique et éthique, c’est ce précieux capital sur lequel repose la possibilité des individus d’enrichir et l’élever leur esprit, leur possibilité de se cultiver. Les gens qui viennent dans le Mouvement Nkul-Beti sont dans le balbutiement culturel et laisse de côté tout ce qui est réflexion pourtant que vous proposez notamment avec ce que vous appelez le leadership économique, le développement communautaire, la technologie, l’organisation ou la structuration des savoirs.

La réponse est en chacun d’entre nous, dans l’effort que nous faisons au quotidien pour sortir de l’esclavage à une libération totale. La route est longue mais il faut accepter de la faire car comme vous le savez la larme de la circoncision fait d’un Ekang un guerrier. Il faut donc y aller tous les jours.

A la fin, on a l’impression que le peuple Ekang sur facebook se livre une concurrence culturelle pourtant les champs d’actions pour un rassemblement efficace ne manquent pas. Quelles sont vos attentes face aux différents groupes qui se créent ?

Ce n’est pas ainsi que j’analyse la floraison des pages sur facebook, c’est une vitalité d’énergie qui nécessite une canalisation à un moment, un rassemblement, un ralliement dans sa définition grecque de de mise ensemble. Ce n’est que par le dialogue, la proposition qu’on y arrive car le doigt qui va chercher la chenille blanche dans sa niche a besoin de beaucoup de souplesse. C’est peut-être ce que les autres ont nommé la diplomatie.

Le chant du rassemblement peuple Ekang….

Le chanteur : Ekang bësë, biso élan élan ééé !
Le peuple : Eé éé éé
Le chanteur : Ekang bësë bisö elan élan ééé !
Le peuple : Eé éé éé
Le chanteur : Beti benanga m’asug ekang éé ée
Le peuple : Eé ée ée ée éééééééééé
Le chanteur : Melö maba’ah
Le peuple : Meba yifo’o
Le chanteur : Ekang mbolo
Le peuple : Esagom
Le chanteur : Madjo ne Ekang mbolo
Le peuple : Esagom
Le chanteur: Mene ekang mbolo
Le peuple: Esagom
Le chanteur : Essagom mbo beto
Le peuple : Yaah !

Cet hymne est un dialogue entre les fils et fille Ekang dans le Mvett, les descendants d’Ekang Nna’a l’ancêtre fondateur se remémore leur gloire passée, tissent leur lien d’aujourd’hui et se projettent ensemble vers les conquêtes de demain. Le grand peuple Ekang se veut immortel voilà pourquoi il a baptisé son village Engong. Engong désigne donc à la fois le pays des descendants d’Ekang Nna’a mais aussi toute parcelle de terrain occupé par un descendant d’Ekang Nna’a. C’est ce qui justifie l’attachement que nous avons de la terre à laquelle d’ailleurs nous nous confondons. Je comprends que lorsqu’il faut dire qui nous sommes, ce qu’on doit retenir de notre peuple, certains se sentent exclus, il n’y a pas une unité de lieu dans la mesure où aujourd’hui, le peuple Ekang vit un tout petit peu partout mais ceci ne met pas en péril la définition géographique car le village Engong résiste au temps et aux migrations.

Quel est l’importance du Forum International Ekang prévu pour Juin-Juillet 2013 ?

L’importance est grande, elle est d’abord dans le contenu que les organisateurs vont offrir aux participants. Je serai présent à ce forum n’ont pas pour lui apporter une caution intellectuelle mais pour apprendre, c’est la meilleure attitude. La seconde importance réside dans le fait qu’après le congrès socio-culturel et économique de Mitziz au Gabon en 1947, ce sera la seconde rencontre. Voilà pourquoi mon souhait est de voir les organisateurs de ce forum ratisser large afin que la grande richesse Elat-Ayong puisse mieux s’exprimer.

Au fait que signifie Adzap Ekang ?

Il y avait un arbre dans la cours de mon papa et qui ne perdait jamais de feuille l'avuman qui signifie consanguinité. L’Adzap Ekang est donc ce grand arbre majestueux qui dit la consanguinité, qui dit ce qu’est le peuple ekang depuis la nuit des temps et le poète et musicien Ekang Pierre Claver Zang dit que cet arbre est perpétuel dans le village Olong. C'est quoi ce village? Eh bien le village de l’unité Ekang.
Vous comprenez donc le travail qui est le vôtre dans le Mouvement Nkul Beti parce que c’est à vous que revient de rassembler, d’édifier, de façonner, de forger!

Dr Vincent Fouda, je vous remercie. Vous avez le dernier mot…

Je souhaite bonne continuation à votre structure une bonne préparation au Forum International Ekang de juin et juillet 2013. Quand on est précurseur alors on doit accepter de courir toujours plus vite pour éclairer, pour proposer et l’innovation n’est pas possible. Face aux nombreuses critiques que vous rencontrerez tout au long de cette année de préparation tenez ferme.
Propos recueillis par Maurice Ze
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Le peuple ekang
Le peuple ekang se retrouve aujourd’hui au Cameroun, au Gabon, en Guinée Equatoriale, au Congo, à Sao-Tomé et Principe, en Angola et dans la diaspora. « On parle d’environ 12 à 14 millions d’hommes et de femmes unis par une histoire, un parlé différent d’une langue la nuance est nécessaire ici, une cuisine, des us et coutumes qui leur sont propres et les différentient des autres peuples bantou. »
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Récit Mvett ALUM NDONG MINKO du maître-conteur MVOMO EKO BIKORO
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