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Informations recueillies sur le site de Imane Ayissi
Comme mannequin, il a défilé pour les plus grands (Cardin, Dior, Valentino, Giovanni Benotti…), a posé pour les plus grands joailliers parisiens (Cartier, Van Cleef, Boucheron…), et pour de prestigieux photographes et peintres. Comme Styliste, alors là on reste bouche bée, parce que ses tenues sont belles, très belles. Talent qui a commencé à se dessiner, quand une de ses tantes lui offre une machine à coudre. Tenez-vous tranquille, il se met à coudre des robes pour sa mère et ses sœurs.
Arrivé en France, il donne des cours à l'académie des arts chorégraphiques de la Cité Véron et à la salle Pleyel à Paris. Il participe à toute une série de spectacles : festival africain à Bobino en 1993, des galas avec Alain Marty de l'Opéra de Paris, le festival l'Afrique au Zénith avec sa sœur chanteuse Chantal Ayissi en 1999, ainsi que des spectacles en one-man show dans différents lieux de la capitale (Bains Douche, L'Etoile...). En 2000 il danse au sein du ballet Koke, au Canada et en Angleterre. La même année, il est nominé au palmarès des Nijinsky à Monte-Carlo. Il a aussi été choisi par Patrick Dupont pour son spectacle "Il danse le monde" en 1999 en tournée au Japon en 1999. |
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Imane Ayissi puise son inspiration dans le continent noir précolonial pour crééer une mode du monde qui dépasse la seule étiquette ethnique. Il travaille le tissu d'une manière soft et épurée pour révéler une harmonie et magnifier la femme par une élégance qui est le maître-mot de ce créateur. Chic, distinction et un brin d'aristocratie caractérisent le porté de ses robes. Respect inné de la femme aussi, chez ce styliste qui dévoile sans mettre à nu, suggère une chair plus qu'il ne la montre, et use d'une impertinence de bon augure pour couronner la faculté de séduction de celles qu'il habille. |
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Variété des tissus, du frais coton à la noble soie, en passant par les dentelles, mousselines, velours, tulles, lycra, imprimés, Imane Ayissi conjugue les matières, joue avec le volume, et insuffle le mouvement. Drapés, froncés, jeu sur les décolletés, les fentes, la transparence du voilage, autant de manipulations et d'illusions qui animent la parure : la silhouette prend vie, et la mode, liberté. |
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Une gamme d'accessoires, toujours fabriqués pour l'occasion, complètent ces créations : bijoux faits de perles, turquoises, minéraux, plumes, cordes, laiton… ajoutent au relief et suscitent gaieté ou mystère. En creux, le jeu su le dévoilement des formes prête à la mode d'Imane Ayissi un brin de provocation. Le glamour séduit, l'humour emporte. |
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Une jupe qui se mue en robe de soirée en un clin d'œil, un décolleté double face à tourner selon l'humeur, un foulard, capuche au dîner, col drapé au souper… Imane Ayissi créée une mode caméléon, adaptable au caprice et à la circonstance, pour une femme informelle. |
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Couture et portable : une mode accessible à celle qui veut plaire, des robes hybrides à transformer selon l'humeur, un style désinhibé associant classicisme et originalité : Imane Ayissi entend démocratiser la couture et embellir. |
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Et Dieu créa... Imane Ayissi |
Imane Ayissi est danseur, mannequin et styliste. Il est Camerounais. Son corps semble sculpté dans l’ébène, et son esprit pense droit. Portrait d’un extraterrestre. |
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Imane Ayissi a la souplesse féline que lui ont donnée ses années de danse et la franchise de ceux que la vie n’a pas toujours gâté. Débarqué en France de son Cameroun natal en 1991, il connaît les années de galère, travaille pour payer ses premières photos, n’aura ses papiers qu’en 1996. Cet enfant du pays né en 1968 d’un père boxeur, champion d’Afrique des poids moyens, et d’une mère élue Miss Cameroun - la première de l’indépendance -, est un ancien danseur du Ballet National du Cameroun. En Europe, il travaille avec les grands noms de la chanson antillaise, donne des cours de danse, chorégraphie ses propres spectacles. |
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En parallèle, Imane exerce le métier de mannequin. En 1999 il est choisi pour une série de photos sur lesquelles il porte les bijoux des créateurs de la Place Vendôme. Il vient de récidiver il y a deux jours avec une série sur les bijoux les plus chers du monde. C’est le seul mannequin noir à qui l’on ait proposé ce genre de chose. Pourquoi ? Il ne le sait pas vraiment lui-même et préfère se dissimuler derrière un sourire. " J’ai beaucoup travaillé pour en arriver là. On ne m’a pas découvert, j’ai dû me payer moi-même mon premier book. J’ai tout fait tout seul. " Il est franc : " Il faut dire les choses telles qu’elles sont. J’ai vécu des choses très dures ici et il faut que ceux qui rêvent de venir en France sachent comment ça se passe. " |
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Imane Ayissi en est à sa sixième collection en tant que styliste. " J’ai commencé à dessiner très tôt. Je coupais des torchons, j’assemblais des tissus. Ma tante m’a offert une machine à coudre et j’ai fait des robes pour ma mère et ma soeur. J’ai appris sur le tas, je n’ai pas fait d’école de stylisme. " Là encore, le chemin est ardu. " Depuis 10 ans que je travaille au niveau international, cela fait seulement 5 cinq ans que j’ai du succès. |
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Imaginatif, il a besoin de trouver un fil conducteur pour chacune de ses collections : " Lorsque je créé des vêtements, j’aime raconter une histoire, mélanger le mouvement, la danse. J’aime la mise en scène. Dans ma collection de l’année dernière " La traversée du 3ème millénaire ", je racontais l’évolution des tissus et celle des hommes. " |
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Imane préfère donc la subtilité, l’Afrique se trouvant dans les formes, les matières. Il mélange ainsi des modèles très européens avec des bijoux africains. Les femmes qui portent ses vêtements sont " assez chics, coquettes, Africaines ou Européennes. Et surtout, elles veulent un modèle unique. Je ne fais jamais de double ". |
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Imane Ayissi se voit un peu comme un " grand-frère " pour les jeunes stylistes qui suivront : " Je prépare le terrain pour les autres. " Défricheur et créatif, il créé une mode chatoyante et originale. Pour sa dernière collection, " Les caprices de Badjaga " les sorcières étaient au rendez-vous. Un esprit très couture, avec des silhouettes longilignes terminées par des tissus chiffonnés pour une petite touche " infernale ". Entre ange et démon, les créations d’Imane Ayissi ont du génie, un point c’est tout. |
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Quant à son inspiration, elle vient " des femmes, de la vie de tous les jours, des robes et des sacs de ma grand-mère. L’Afrique est une source de richesse pour moi, mais je ne veux pas imposer ma culture. J’ai choisi de vivre ici parce que les gens me comprennent mieux qu’en Afrique, mais on ne peut pas imposer aux gens notre culture. C’est ce que les créateurs africains ne comprennent pas généralement. Ils surchargent leurs vêtements. Et ils ont alors cette étiquette de " mode africaine ". On dit : c’est joli mais sur une Noire seulement. Moi je veux que tout le monde porte mes vêtements sans avoir l’impression d’être déguisé ". Il oeuvre ainsi pour l’intégration : " On doit garder sa culture, mais il faut s’adapter. Se dire qu’on ne peut pas vivre ici comme on vit au Cameroun. |
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[Source: Vendredi 27 octobre 2000, par Olivia Marsaud - AFRIK.COM] |
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Imane Ayissi conte son Afrique |
Son recueil de contes, "Le silence du masque", est paru
Le styliste et mannequin Imane Ayissi semble prendre goût à l’écriture. Après Histoires du soir, en 2006, un deuxième recueil de contes, Le silence du masque (aux éditions Les portes du soleil), où il rend hommage à l’Afrique des origines. |
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De la couture à l’écriture, il n’y a parfois qu’un pas. Un pas qu’Imane Ayissi, mannequin et styliste, n’a pas hésité à franchir. Après ses Histoires du soir, en 2006, le voici qui persiste et signe avec un deuxième recueil de contes : Le silence du masque, et autres contes africains, aux éditions Les portes du soleil. 25 contes africains. 25 façons de façonner une Afrique cousue dans l’imaginaire d’un couturier qui aime raconter des histoires, qui aime surtout les femmes, et aime par-dessus tout son Afrique natale, son continent, son port d’attache, sa source d’inspiration. Les collections thématiques du styliste camerounais sont souvent l’occasion de rendre hommage à une Afrique ancestrale, taillée dans l’ébène des rites initiatiques, sculptée dans les légendes oubliées et les pratiques païennes. Le silence du masque ne déroge pas à cette règle. A travers une écriture minimaliste, sans fards, l’auteur-styliste y célèbre son continent, ses richesses et ses cultures. Des récits où les femmes occupent le haut du podium. Il était une fois... |
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La danse des tissus en 2004 |
Imane Ayissi présenté le 7 novembre dernier sa dernière collection haute couture « La danse des tissus ». Un événement qui a couronné les 10 ans de carrière du créateur camerounais. C’est avec modestie qu’il revient, pour Beauté d’Afrik, sur son parcours. Sans renier ses racines, il refuse l’étiquette restrictive de styliste africain et estime faire tout simplement de la haute couture.
« La danse des tissus », la dixième collection d’Imane Ayissi, était présentée le 7 novembre 2004, à l’Hôtel Le Bristol, sis au 112, rue du Faubourg Saint-Honoré (Paris 8ème). L’occasion, pour l’artiste multi-talents d’origine camerounaise, d’un bilan sur son travail de création, mais également d’une projection sur la suite de sa carrière de styliste. En 2002, la collection Glamour for ever permettait au total noir de s’exposer dans toute sa splendeur, alors que 2003 se parait d’un blanc immaculé. La collection Fashion Paradise d’Imane, estampillée 2004, a marqué un retour à des teintes plus vives pour celui qui a été choisi cette année par la Princesse Catherine Colonna de Stigliano pour assurer la direction artistique du prestigieux « Bal de l’Eté de Monaco ». |
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[Imane Ayissi] : Cela fait exactement 15 ans que j’ai débuté. Il s’est passé beaucoup de choses. Si l’on veut parler couture, je dirai que cela a pas mal bougé de mon côté. Le 7 Novembre 2004, je présentais ma dixième collection à l’Hôtel Le Bristol et ce fut l’occasion pour moi de voir quelles ont été les évolutions de ma création. Je pense avoir réussi à imposer mon style, ce qui est en général assez difficile. Aujourd’hui, grâce au travail, je pense avoir franchi un pallier. Cela dit, « La danse des tissus » n’a pas été une simple rétrospective, dans la mesure où tous les vêtements étaient originaux. Seuls certaines coupes étaient revisitées, mais en général cela participe de la volonté d’imposer une marque de fabrique. On va de l’avant, car chaque collection correspond à un thème. |
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[Imane Ayissi] : Je préfère être vu comme un styliste, tout simplement. La mode est internationale. Je n’ai pas envie d’être enfermé dans un ghetto, car souvent les gens s’empressent de vous coller des étiquettes. Je pense que la création, c’est également la surprise. Être là où l’on ne vous attend pas. Et malheureusement, dire que je suis purement un styliste africain pousserait certaines personnes à ne m’attendre que sur ce terrain. Cela dit, l’Afrique tient une place importante dans mon esthétique, et cela il m’est impossible de le renier. De plus, il est des stylistes d’origines africaines que j’apprécie. On fait de la haute couture. |
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[Imane Ayissi] : Il faut s’accrocher et ne pas laisser tomber. Il faut croire en ses chances et vivre sa passion. Il faut également rencontrer les bonnes personnes, frapper aux bonnes portes et ne pas éparpiller son talent. Je pense aussi qu’il faut que la famille et les proches soutiennent plus les jeunes qui souhaitent suivre des carrières artistiques. Malheureusement, les métiers de la création n’ont pas la cote en Afrique. Ils pâtissent encore d’une mauvaise réputation. Les parents veulent tous voir leurs enfants devenir docteurs, politiciens, ingénieurs... mais il n’y a pas que cela. Je pense aussi qu’il faut plus de solidarité entre les Africains de la diaspora. Au lieu de cela, beaucoup préfèrent critiquer, ou même empêcher les autres d’avancer ; c’est dommage ! |
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Imane Ayissi avait présenté le 7 novembre 2007 sa collection haute couture « La danse des tissus ». Un événement qui avait couronné les 10 ans de carrière du créateur camerounais. Sans renier ses racines, il refuse l’étiquette restrictive de styliste africain et estime faire tout simplement de la haute couture.
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Le peuple ekang
Le peuple ekang se retrouve aujourd’hui au Cameroun, au Gabon, en Guinée Equatoriale, au Congo, à Sao-Tomé et Principe, en Angola et dans la diaspora. « On parle d’environ 12 à 14 millions d’hommes et de femmes unis par une histoire, un parlé différent d’une langue la nuance est nécessaire ici, une cuisine, des us et coutumes qui leur sont propres et les différentient des autres peuples bantou. »
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