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MOUVEMENT NKUL BETI
 
Né le 11 novembre 1926 à Nkoabang, Apollinaire Owona a débuté la musique en 1956. Après l’obtention de son Certificat d’études primaires et élémentaires (Cepe) à l’école de la mission catholique de Nkoabang, il apprend la conduite automobile auprès d’un transporteur. Et, grâce à une connaissance de son père, qui était cultivateur de cacao, Cherami trouve du travail chez un Grec. «C’était le père du gérant de la quincaillerie qui se trouvait à la montée Ane-Rouge à Yaoundé. Je devais transporter du cacao de mon village à Yaoundé. Quatre ans après mon embauche, je fus affecté à Douala pour livrer la marchandise au port», explique-t-il.
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A 84 ans, le célèbre musicien de merengue passe une retraite misérable à Nkollo III, son village natal.
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Source: quotidienlejour.com
Né le 11 novembre 1926 à Nkoabang, Apollinaire Owona a débuté la musique en 1956. Après l’obtention de son Certificat d’études primaires et élémentaires (Cepe) à l’école de la mission catholique de Nkoabang, il apprend la conduite automobile auprès d’un transporteur. Et, grâce à une connaissance de son père, qui était cultivateur de cacao, Cherami trouve du travail chez un Grec. «C’était le père du gérant de la quincaillerie qui se trouvait à la montée Ane-Rouge à Yaoundé. Je devais transporter du cacao de mon village à Yaoundé. Quatre ans après mon embauche, je fus affecté à Douala pour livrer la marchandise au port», explique-t-il.
     Date de publication: 08-09-2010   07:10:47
Une forte pluie s’annonce ce dimanche après-midi à Nkollo III, Yaoundé. Cette bourgade située après Nkoabang a vu naître Cherami de la capitale, l’un des plus célèbres musiciens camerounais de merengue dans les années 1960, 1970 et 1980.

Il y passe une retraite misérable depuis une vingtaine d’années, après s’être retiré de la scène musicale, une dizaine d’années plus tôt.

Pas un chat dans la concession où se trouve la maison de l’artiste. Craignant que l’eau n’y entre, le pas hésitant, le regard figé, Cherami vient fermer sa porte. Du moins, ce qui reste de cette ouverture rongée par les termites. Intercepté par les visiteurs (le chauffeur de taxi, la script Zenabou Pomboura et le reporter du Jour), le vieil homme marque un temps d’arrêt. Recouvert d’un drap ayant depuis longtemps perdu sa clarté, le sourire crispé, Cherami nous invite à entrer dans son séjour. Le lieu où l’odeur est confinée, est mal éclairé et ne paye pas de mine. Des assiettes avec des restes de nourriture séchées et de vieilles feuilles de bâton de manioc jonchent le sol creusé par endroits. Des ampoules et une seringue usagée sont abandonnées sur une table crasseuse. Cherami s’installe péniblement sur son canapé usé. Sa mise de fortune laisse deviner les parties intimes de son corps. Mais, il ne fait pas attention et nous demande plutôt de lui servir de la sardine à huile et du pain complet que nous avons apportés. Sans se laver les mains noircies par la fumée produite par la lampe tempête qui l’éclaire, Cherami mange avec appétit. Trente minutes après, l’entretien commence, timidement. Pathétique ! Dehors, la pluie se fait pressante et des gouttes d’eau traversent les feuilles de tôle abîmée. Remue-ménage pour se mettre à l’abri.

«Je ne reçois presque pas de visite. C’est pourquoi la vôtre m’enchante. Lorsqu’on quitte la scène musicale, plus personne ne s’occupe de vous. Même pas vos proches. A part mon ancien musicien Japhet Mekounde, peu de gens passent me voir. De toutes les façons, ma vie se résout désormais à manger et à boire», nous apprend Cherami. Nostalgique, nous évoquons sa prestigieuse carrière musicale. Les années 1960, 70, voire 80, quand peu de cérémonies de mariage ne se passaient à Yaoundé et ses environs sans que son orchestre ne soit invité à les animer. «Je chantais et jouais du saxophone alto. Mon orchestre était installé dans un camion qui précédait le cortège des mariés. L’ambiance était très chaude et les gens nous suivaient, en voiture ou à pied, sur plusieurs kilomètres, en dansant», se rappelle le vieil homme. «Notre emploi de temps étant très chargé, il arrivait que des mariages soient reportés à cause de notre indisponibilité. Mais, à la fin, nous trouvions toujours le moyen de satisfaire tout le monde», poursuit-il.

Cherami se souvient de ses amis musiciens, Messi Martin, en l’occurrence. Avec le précurseur du bikutsi, décédé le 7 décembre 2005 à Yaoundé, ils ont passé de beaux moments. «C’était l’un des musiciens camerounais les plus doués de notre époque. Il a crée le bikutsi moderne. Pour cela, je lui tire le chapeau. Sa compagnie me manque parfois, ensemble, nous faisions les cabarets. Il nous arrivait aussi de partager nos expériences professionnelles respectives», reconnaît Cherami, qui a inspiré beaucoup de jeunes dont il ne se souvient même plus.
«Au Cameroun, c’était difficile d’avoir accès au saxophone. C’est Cherami de la capitale qui m’a facilité la tâche», reconnaît Roger Kom, l’un de ses protégés.
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Je pouvais avoir toutes les femmes
Grâce à la prestation professionnelle de ses musiciens et leur spectacle en life, l’orchestre de Cherami de la capitale est devenu populaire. Les gens appréciaient aussi la variété de leur répertoire composé du merengue, du tango, de la valse, de la samba... Plus la cote du groupe monte, plus les cachets sont élevés. Ils allaient parfois jusqu’à 200 000 Fcfa la prestation. Les fans sont nombreux. Les femmes surtout. Beaucoup adulent Cherami et sont prêtes à tout pour passer une nuit avec lui. L’homme ne s’en prive pas et multiplie les conquêtes. «Je pouvais avoir toutes les femmes que je voulais. Surtout qu’en plus, j’avais de l’argent pour les entretenir», avoue aujourd’hui Cherami, qui a finalement jeté son dévolu sur la maman de Félicité Nnomo, son unique fille, qu’il a envoyée en France. A l’évocation des deux êtres chers de sa vie, la mine de l’artiste devient triste. «Ma femme est décédée et je n’ai plus de nouvelle de ma fille… Ma très chère fille, si tu me lis, sache que je vis encore. Je t’aime. Que Dieu te garde et surtout donne de tes nouvelles. Je ne veux pas mourir sans te voir. J’ai besoin de toi», supplie-t-il.

L’ambiance emprunte d’émotion se détend quand Zenabou Pomboura évoque deux airs populaires du répertoire de Cherami. De ses mains déformées par l’usage du saxophone, il bat la mesure. Le sourire aux lèvres et la voix haletante, il interprète "Eding n°1" et "Merengue Gentil". Cette dernière avait été dédiée à Margo, la copine de Ndoumou, l’un des musiciens de son orchestre. Par contre, certaines personnalités payaient pour que leur nom soit cité dans les chansons interprétées par le groupe.

La popularité de la bande à Cherami dépasse désormais les mariages et cabarets. Elle est invitée dans les cérémonies officielles. «J’ai joué devant le président Ahidjo à l’ancien palais. Très content de ma prestation, le défunt chef de l’Etat m’a donné 300 000 Fcfa en plus de mon cachet. C’était énorme à l’époque», se réjouit-il. Il regrette néanmoins de n’avoir jamais eu de décoration du Cameroun. Un autre regret : c’est le fait que ses productions ne soient pas sur support. «A notre époque, explique l’artiste, c’était difficile de sortir des disques ou des cassettes. On n’y pensait même pas. Pourtant, Dieu seul sait combien ma discographie est importante. Aujourd’hui, beaucoup de mes chansons sont reprises par des musiciens. Notamment ceux de bikutsi et de balafons».

En effet, il est presque impossible d’avoir un support musical de Cherami de la capitale. Même si quelques rares animateurs de radio, aujourd’hui introuvables, ont pu "masteriser" quelques-unes de ses chansons. Dans sa maison de Nkollo III, le chanteur n’a non plus aucune image, aucun souvenir de ses moments de gloire. «J’ai tout laissé à Madagascar, où je vivais, à Yaoundé», se rappelle celui qui passe désormais une retraite misérable à Nkollo III, son village natal.
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Impossible d’avoir un support musical
Né le 11 novembre 1926 à Nkoabang, Apollinaire Owona a débuté la musique en 1956. Après l’obtention de son Certificat d’études primaires et élémentaires (Cepe) à l’école de la mission catholique de Nkoabang, il apprend la conduite automobile auprès d’un transporteur. Et, grâce à une connaissance de son père, qui était cultivateur de cacao, Cherami trouve du travail chez un Grec. «C’était le père du gérant de la quincaillerie qui se trouvait à la montée Ane-Rouge à Yaoundé. Je devais transporter du cacao de mon village à Yaoundé. Quatre ans après mon embauche, je fus affecté à Douala pour livrer la marchandise au port», explique-t-il.

L’aventure de Douala permet à Cherami de faire des économies, mais, elle l’expose à une agression de bandits. Ceux-ci lui abîment les yeux. Ce qui l’oblige à porter de grosses lunettes noires pendant de longues années. Après la mort de son père, Cherami de la capitale décide de revenir à Yaoundé. Et grâce à ses économies et son héritage, il s’achète une voiture de marque Citroën Traction à 237 000 Fcfa pour en faire le taxi n°13 qu’il baptise "Cherami de la capitale".

Pendant le peu de temps que lui laisse son boulot, Cherami fréquente les cabarets et les boîtes de nuit avec son épouse. Un privilège à cette époque où ce type de loisir était l’apanage des personnes nanties et des Blancs. «Nous allions souvent danser au Cercle municipal où l’orchestre était tenu par des Blancs. Au violon et au piano, c’était des Français qui jouaient vendredi et samedi. Nous allions aussi à l’actuel Centre culturel camerounais, où se trouvait un club également tenu par des expatriés», révèle Cherami dont la carrière musicale n’a pas dépassé les frontières du Cameroun. Il mentionne ensuite: «Nous étions déjà assez populaires comme ça au Cameroun pour aller jouer hors du pays. Nous avions pourtant assez des propositions de nombreux organisateurs de spectacles à l’étranger».

A force de fréquenter les milieux de la musique, Cherami est piqué par son virus et décide d’en faire son nouveau métier. Le déclenchement, c’est après sa rencontre avec N’na’a Ngômô, le chef pupitre de la fanfare du chef Charles Atangana. «C’est d’ailleurs lui qui a formé la majorité des anciens saxophonistes», dit-il. L’accordéon classique, il l’apprend auprès de Luc Mbida, un féru de cet instrument.

L’expérience acquise, Cherami décide de se convertir définitivement à la musique et achète un orchestre chez un expatrié qu’il transportait régulièrement à bord de son véhicule. Commence alors, en 1956, la belle aventure.
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Le peuple ekang se retrouve aujourd’hui au Cameroun, au Gabon, en Guinée Equatoriale, au Congo, à Sao-Tomé et Principe, en Angola et dans la diaspora. « On parle d’environ 12 à 14 millions d’hommes et de femmes unis par une histoire, un parlé différent d’une langue la nuance est nécessaire ici, une cuisine, des us et coutumes qui leur sont propres et les différentient des autres peuples bantou. »
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