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MOUVEMENT NKUL BETI
   CAMEROUN             AFRIQUE             MONDE
Un camerounais oeuvrant pour un « Cameroun meilleur » interroge Vincent Fouda, leader de Cameroun Generation 2011. Partie 1/3
Source, auteur, copyright
© Maurice Ze, un Camerounais œuvrant pour un « Cameroun meilleur »
Première partie de l’exclusivité que nous a accordée Dr Vincent Fouda, candidat à la magistrature suprême du Cameroun.
     Date de publication: 26-03-2011   13:58:07
Une fois de plus, et ceci plus de 15 mois après sa déclaration de candidature à la magistrature suprême du Cameroun, Vincent Sosthène Fouda Essomba nous accorde un entretien pour parler de la politique camerounaise et de l’élection présidentielle prévue en octobre 2011. Signalons déjà aux lecteurs que quelques actions ont été menées par Cameroun Generation 2011 ces derniers jours : L’action pour le boycott des transports au Cameroun, la production et la sortie d’une vidéo intitulée « L’ultime combat 2011 Vincent S. Fouda », la sortie du livre-programme de Cameroun Generation 2011, sans oublier l’accord obtenu avec Facebook pour une campagne menée sur cette plateforme. Cette interview vous dévoilera donc un maximum d’informations sur Vincent Sosthène Fouda et sa plateforme politique. Lisez plutôt la suite !
1. Mr Vincent Fouda, après plus de 15 mois de travail avez-vous encore de l’énergie pour votre engagement politique et quel bilan tirez-vous du travail accompli par Cameroun Generation 2011 jusque-là ?
 
Une campagne politique est une course de fond. Nous sommes partis très tôt en reconnaissant nos limites mais surtout en nous donnant le temps et les moyens de monter en puissance. Cameroun Generation 2011 est aujourd’hui le premier mouvement politique en termes de propositions, d’action et de visibilité sur le plan international. Sur le plan national, en concertation avec les populations camerounaises, nous avons publié trois ouvrages pour cette présidentielle. Ils renferment nos propositions face à l’ensemble des problèmes que nous avons pu, mon équipe et moi relever tout au long de nos échanges avec les populations.

L’élection présidentielle a ceci de particulier qu’elle se fait au-delà des chapelles politiques ; Nous ratissons donc large et nous mettons au-dessus des partis politiques dans notre discours tout en respectant la ligne politique qui nous a été proposée par la plateforme des partis politiques qui nous soutiennent.

Maintenant, nous souffrons d’un enferme certain isolement car les médias d’État sont les seuls à couvrir l’ensemble du territoire national et nous n’y avons pas accès. Nos adversaires politiques ont aussi choisi de faire dans la délation, ce qui ne favorise pas la visibilité des propositions qui doivent être faites aux différents peuples du Cameroun.

Mais dans l’ensemble nous sommes satisfaits de notre travail sur le terrain. La population est attentive à ce que nous faisons et réceptive à nos propositions. Je me sens très libre dans mes échanges.
2. Votre appel au boycott de transport a-t-il été suivi ? Les raisons qui vous ont poussé à lancer cet appel sont connues, mais « l’homme politique Vincent Fouda que nous connaissons ne pratique pas l’opposition sans faire ses propres propositions », alors de quelle manière pensez-vous résoudre ce problème des accidents qui tue des milliers de camerounais chaque année ?
 
Permettez-moi de relever les trois aspects du fléau des accidents de la circulation dans notre pays. La route tue environ 17 000 camerounais tous les ans et ceux depuis 4 ou 5 ans, c'est-à-dire depuis qu’on a entrepris de comptabiliser le nombre de morts sur nos routes. À ce chiffre effroyable, le plus élevé du continent, il faut ajouter 40 000 blessés avec malheureusement, des handicaps lourds.
Ainsi, nous devons en premier lieu reconnaître la responsabilité de l’État face au manque de routes dans notre pays. De plus, pendant que le parc automobile augmente de façon exponentielle les routes quant à celles se détériorent. Nous n’avons pas plus d’une dizaine de routes bitumées, Yaoundé-Douala, Yaoundé-Bafoussam en passant par Bafia, Yaoundé-Bamenda. Et ce sont ces axes qui tuent le plus !

Deuxièmement, il y a l’irresponsabilité de tous les transporteurs confondus, c'est-à-dire celle des conducteurs, des responsables des différents syndicats qui ont en leur sein des membres véreux et de véritables assassins de la route qui ont reçu un «permis de tuer» de la part des autorités publiques.

Troisièmement, les usagers, qui ne sont pas en mesure de se prendre en charge.

Voilà qui justifie notre appel au boycott qui, dans sa forme et son expression est inédit dans l’histoire des transports et de la vie civique de notre pays. Il s’agissait de sensibiliser les uns et les autres sur la nécessité de préserver la vie. Autrement dit, l’appel au boycott des transports que nous avons lancé pour les 6 et 7 mars dernier visait à développer chez tous les camerounais des reflexes de survie afin de nous libérer de cet état de patience qui fait supporter à l’ensemble de la population la privation de ses libertés les plus élémentaires comme le droit à la sécurité. J’en appelais à la quête de l’amour et de la justice afin de fustiger la haine et la course au profit. Vous savez, les psychologues vous expliqueraient que les accidents de la route sont aussi liés à l’état d’esprit des uns et des autres. Nous avons proposé la persuasion et la coercition.

Notre appel a été partiellement suivi ; il a retenu l’attention de plusieurs médias internationaux et au Cameroun, les ministres de la communication et de l’enseignement supérieur ont demandé aux médias nationaux de ne pas relayer notre appel. Nous avons utilisé les relais sociaux pour atteindre les usagers. Nous pensons que c’est une opération qui va se renouveler dans le temps parce que nous devons diminuer le nombre de morts sur nos routes ; c’est un devoir civique et citoyen qui n’a rien à voir avec la politique. Je pense donc que toutes les femmes et tous les hommes politiques doivent soutenir une telle initiative. Tout le reste n’est que mensonge et c’est aussi la raison pour laquelle je pense que ce n’est pas ici que nous devons énumérer les pistes de solution pour arrêter ce cycle de violence et de guerre routières. Enfin nous avons proposé et nous le proposons encore aujourd’hui la création d’un Observatoire National de Lutte contre la Délinquance, et les Fraudes Routières au Cameroun. (ONLDFRC). Nous avons préparé le document et nous l’avons soumis au chef de l’Etat. Il s’agit maintenant de savoir si oui ou non le Chef de l’Etat est disposé pour le mandat qui lui reste à entrer dans l’histoire de notre pays.
3. Un problème aussi important que celui des accidents de la route est celui de la consommation du sucre animal. Vous avez personnellement fait des recherches pour évaluer l’ampleur de ce problème. Comment avez-vous été sensibilisé à la chose ? Qu’avez-vous entrepris ? Quelles seraient les pistes de solution pour résoudre ce problème ?
 
En tant que leaders politiques, nous devons rester attentifs aux problèmes qui se posent à notre société. Nous sommes un parti de pouvoir c'est-à-dire que nous voulons exercer le pouvoir au Cameroun et nous considérons donc toutes les forces politiques de notre pays comme des partenaires. Pour ce qui est du dossier du sucre, qui n’est pas aussi complexe qu’on pourrait le croire, nous avons saisi la Présidence de la République et le Ministère du Commerce. Le 17 janvier 2011, le ministre a pris un certain nombre de mesures mais ces dernières ont plutôt conforté la position de la Sosucam. Il s’agit aujourd’hui de demander la réorganisation totale de la filière du sucre au Cameroun et le retour de cette société dans le portefeuille de la SNI (Société Nationale d’Investissement) dans un partenariat public-privé.

L’État doit préserver la santé de ses citoyens. Il n’est donc pas normal que l’on importe du sucre impropre à la consommation du Brésil pour le distribuer au Cameroun après avoir transité par le Congo pour éviter les frais de douanes. Ce phénomène se reproduit dans plusieurs secteurs et le gouvernement actuel doit tout faire pour régler ce type de problème qui peut à la fois et à la longue, décimer la population mais aussi détruire le tissu économique local. Quand on parle de sucre, on parle aussi de l’eau, du riz etc.… Ce sont les programmes politique et économique appliqués au Cameroun depuis l’avènement du Renouveau qui ne correspondent pas à nos besoins. Cela fait trente ans que cela dure et c’est le moment de changer ce système politique qui est nocif pour les peuples du Cameroun.
4. Dans plusieurs de vos articles vous déplorez le manque d’engagement, l’indifférence face aux problèmes qui nous minent tous et la banalisation des faits qui règnent actuellement chez les camerounais. De quelle manière expliquez-vous, que les camerounais deviennent plus des citoyens de Facebook au lieu de reprendre la gestion de leur pays en main par une participation active à la résolution de nos problèmes ? Quels seraient les moyens à mettre ne place pour mieux les sensibiliser ?
 
Le manque d’engagement, la banalisation des faits, le triomphe du relativisme sont une construction politique au Cameroun avant d’être ou de devenir un fait social. C’est ce que Pour le Libéralisme Communautaire a fait de mieux. Nous travaillons sur le terrain à travers une approche directe de nos concitoyens dans ce que nous appelons le concept du « donnez au suivant. » Cette opération que nous avons lancée depuis plusieurs mois vise tout simplement à ramener les camerounais à s’intéresser à l’autre. Le devenir de tous en dépend car, personne ne peut être heureux seul et les malheurs des autres nous concernent aussi. Une fois de plus ceci va au-delà de la politique, c’est une manière d’être et de vivre. Les 28 camerounais qui sont mort à Boumyèbel le 22 février dernier n’étaient pas moins camerounais que vous et moi, ils n’avaient pas fait plus de mal que vous et moi. Les 14 camerounais qui sont tombés le 12 mars sur l’axe Nkongsamba-Ndoungué, méritaient-ils une telle fin ? Nous pouvons stopper ce cycle de violence seulement si nous nous disons que l’autre est notre propre prolongement.

Et, que dire de l’augmentation de la contamination au VIH/SIDA dans notre pays ? Il ne s’agit pas que d’ignorance ! Que dire de tous les médecins qui font leur petite cuisine dans l’arrière-cour de leur domicile ? C’est à qui va le plus exploiter le plus démunis !

L’égoïsme, l’égocentrisme est une forme d’ignorance, c’est sans doute le pire des fléaux. Il naît de l’enfermement, du manque d’éducation, de la vision que nous avons de l’éducation elle-même ; le triomphe primaire de ce que l’on nomme chez nous l’élite et qui en réalité n’est en fait que la transformation d’une personne en maître et la multitude en esclaves. Ce sont des enfoirés au sens primaire du terme et non au sens par exemple où l’entend une société comme celle de France où les enfoirés sont des hommes et des femmes qui chaque année donnent de leur temps et de leur argent pour venir en aide aux plus démunis par le biais des restaurants du cœur. Il y a du travail et nous voulons le faire en association avec toutes les camerounaises et tous les camerounais.
5. Dernièrement, vous avez parcouru tout le Cameroun en qualité de socio-politologue et politicien et, d’après vos dires, vous avez constaté que la corruption s’est emparée de toutes les couches de la société. Dites-nous ce que vous proposez pour combattre la corruption institutionnalisée dans notre cher pays…
 
Il n’y a pas de solution magique. L’État tel que je le conçois prendra toutes ses responsabilités avec de la répression bien sûr mais aussi et surtout de la sensibilisation. Il faut éduquer les uns et les autres au respect du service public, du service à la collectivité. Il faut savoir sanctionner aussi. L’État ne doit pas être nonchalant ou absent comme on le voit en ce moment. Je suis pour un État fort qui montre et démontre ses compétences, se fait présent, un État qui accueille ses administrés.

Qu’est-ce que l’État ? Ce sont des institutions, institutions qui sont la porte d’entrée de l’État, c’est ce que tout le monde voit, les usagers, les simples visiteurs ! Pour en arriver à ce que l’État joue son rôle, il faut aller chercher les citoyens où ils sont. Savez- vous qu’il y a des enfants qui naissent au Cameroun, grandissent et meurent sans jamais avoir vu le drapeau du Cameroun, sans jamais avoir senti la présence d’un État protecteur, instructeur, éducateur ? C’est contre tout ceci que nous devons lutter aujourd’hui.
6. Vous avez écrit beaucoup de textes pour exposer votre projet politique. J’aimerais si vous le permettez, revenir sur ces textes mais de façon méthodique afin que l’on ait une idée claire de la vision que vous avez pour le Cameroun. Que proposez-vous aux Camerounais :
 
a) Sur le plan politique ?
Des institutions fortes qui placent l’État au cœur du devenir du Cameroun, qui encouragent l’expression du génie des uns et des autres et qui ne laisse personne au bord du chemin.

b) Sur le plan économique ?
Placer le patriotisme économique à la camerounaise au cœur de notre action économique. Et ceci passe nécessairement par la mise sur pied d’une véritable brigade économique dont l’action et l’expression seront tournées vers la réalisation du bien-être de tous les camerounais. Une fois de plus, l’État doit être l’ordonnateur de la politique économique de notre pays et encourager l’initiative privée. Je suis un social-démocrate et les propositions que je fais découlent de ce choix politique.

c) Sur le plan agricole ?
Nous devons subventionner notre agriculture et ne pas nous laisser dominer par l’OMC. Ce sont les États qui donnent une légitimité à cette structure et non le contraire ; Alors, la politique qui consiste à tout imposer aux paysans africains nous est préjudiciable.

Les Accords de Partenariat Economique (les APC), accords asymétriques de partenariat stratégique signés entre l’Union Européenne et 79 pays ACP soit, 48 pays d’Afrique, 16 pays des Caraïbes et 15 pays du Pacifique, n’ont pas atteint leurs objectifs à savoir qui étaient d’éliminer la pauvreté dans les pays ACP, d’assurer les conditions d’un développement durable, d’intégrer ces pays dans le processus de la mondialisation. Quand vous analysez ces accords, vous découvrez qu’ils vont à l’encontre de leurs propres objectifs. Ils remettent sans cesse en cause l’esprit de coopération des Accords de Lomé pour lui substituer une logique de libéralisation des marchés qui elle est compatible avec les règles de l’Organisation Mondiale du Commerce.

d) Sur le plan éducatif ?
De notre point de vue, l’éducation doit répondre aux besoins du Cameroun, comme l’Inde et les nouveaux pays l’ont fait avant nous. Nous devons cesser d’aller à l’école suivant un calendrier contraire à nos besoins et à nos aspirations. Un système éducatif endogène avec ce que j’ai appelé les Collèges d’Enseignement Général, Technique et Professionnel, les CEGTP. Ainsi, nous assisterons à l’émergence d’une école forte, compétitive, efficace mais surtout en adéquation le monde de l’emploi. Parce que nous l’avons pensé et élaboré, nous sommes les seuls à pouvoir le réaliser dans le contexte actuel de notre pays.

e) Sur le plan de la santé ?
Nous allons mettre sur pied une Fonction Publique Hospitalière (FPH) afin de mieux former et encadrer cette profession essentielle pour le développement de notre pays. De nouveaux corps de métiers verront le jour ici avec par exemple les techniciens de chirurgie pour ne citer que cette catégorie de personnel. Nous nous proposons également et en fonction des moyens que nous aurons à disposition de créer des hôpitaux ambulants afin de permettre aux populations d’avoir plus rapidement accès aux soins médicaux.

f) Sur le plan culturel?
La culture camerounaise est la partie la plus visible de la faillite des différentes politiques mises sur pied par le Renouveau. Absence de centre d’expression de la culture comme des cinémathèques, des bibliothèques, des cercles de lecture, des maisons de production etc. Que faire ? Former des hommes et des femmes qui se destinent à ces métiers qui sont l’expression de l’esprit. Nous devons donc précéder à une véritable déconstruction afin par exemple que nos artistes se sentent plus libres. C’est ainsi qu’ils mettront à notre disposition des œuvres qui pourront s’exporter et rayonner d’aller au-delà de nos frontières.
7. Selon vous, qu’est-ce que le patriotisme ? Et à quoi renvoie l’expression « patriotisme économique à la camerounaise » dont vous êtes l’auteur ?
 
Pour nous, il s’agit à partir de notre pays, de nos spécificités, des réalités de la sous-région, en tenant compte de notre grand voisin le Nigéria, d’encourager par une politique distinctive le développement d’un comportement spécifique du consommateur camerounais, des entreprises camerounaises et de l’ensemble des pouvoirs publics afin de favoriser et d’encourager l’achat et la consommation des biens et des services produits ici au Cameroun ou par des groupes camerounais. Et ceci est loin d’être du protectionnisme ! La France, l’Allemagne, les États-Unis le pratique à leur manière. De mon point de vue et pour les sociaux-démocrates que nous sommes, c’est l’application de la troisième voie du sociologue britannique Antony Giddens. Cette idée de patriotisme économique à la camerounaise que nous développons depuis environ cinq ans a été reprise par plusieurs partis politiques au Cameroun. Ils l’assimilent à ce qu’ils appellent le « nationalisme économique » qui est une aberration non seulement sémantique mais aussi idéologique et qui ne correspond pas à grand-chose. Nous sommes donc les seuls à pouvoir faire entrer notre pays dans ce monde où il est plus que nécessaire d’être combatif pour être compétitif ; c’est à ce prix là que notre pays, que nos peuples vont se développer.
8. D’après mon constat, l’opposition camerounaise ne tient pas compte de l’évolution de la technologie dans ses offres politiques, et aucune proposition n’est faite concernant « le Cameroun et l’évolution technologique ». Le Cameroun ne doit pourtant pas se contenter de demeurer un pays agricole. Alors que prévoyez-vous concrètement pour que notre cher pays devienne compétitif dans le domaine des technologies de l’information et de la communication ?
 
Développement et Technologies de l’information et de la communication sont deux concepts que nous avons mis au centre de notre campagne. Savez-vous qu’il se prépare en ce moment à l’Université Berkeley en Californie une thèse de sciences politique sur le thème Signs of ‘Modernity’, Mimicry or Media of Relevance? ICTs and the Changing Phases of Political Campaign Communication in CameroonDr Vincent-Sosthène FOUDA’s presidential announcement?:

Personnellement je crois aux nouvelles technologies.

Mon équipe et moi avons examiné point par point comment les politiques, les modes de gestion et les investissements en matière de TIC pourraient mieux contribuer à la lutte contre la pauvreté. Le développement de la téléphonie mobile n’a pas profité aux camerounais et à l’économie du Cameroun parce que les opérateurs économiques sont des multinationales qui n’ont pas tenu compte de la volonté des populations de voir les TIC au service du développement. Voilà pourquoi la recherche scientifique sera une des priorités de notre action politique pour les 7 prochaines années, ce qui permettra d’accroître l’accès aux TIC. En même temps que nous allons réformer la gouvernance et son système, nous ferons de même pour la réglementation des TIC, en particulier dans le secteur des télécommunications ; il est nécessaire de mettre au point des services et élaborer des contenus à l’intention de notre communauté nationale dans son ensemble. Nous allons développer des services et des contenus qui encouragent l’entrepreneuriat dans ce domaine, en soi un levier de réduction de la pauvreté dans notre pays.
9. Le gouvernement camerounais vient d’annoncer la création dans la fonction publique de 25 000 emplois pour les jeunes. Que dites-vous de cette initiative ? Et vous, comment comptez-vous résoudre le problème de l’emploi au Cameroun ?
 
Je pense que cette annonce n’a rien de sérieux quand on sait que ce sont des millions de jeunes qui sont au chômage au Cameroun ! Le gouvernement et le Président de la République ont des problèmes d’arithmétique.
Il va falloir établir une échelle des priorités pour notre pays et c’est ce à quoi mon équipe et moi nous sommes attelés. Sur la base de ce travail, nous préconisons une très étroite relation, c’est-à-dire une relation très intime entre l’entreprise et l’école. Deuxièmement, nous parions sur le choix d’un métier dès la fin de la seconde pour permettre à l’État et aux opérateurs économiques de maîtriser plus aisément la main-d’œuvre. En encourageant l’expression du génie des Camerounaises et des Camerounais, nous assisterons à l’explosion des métiers pérennes qui ne seront plus le « callbox », le « ben skin » et la prostitution qui sont les trois corps de métiers créés par le régime sortant. Nous allons redéfinir les fonctions de l’armée afin que celle-ci soit, en temps de paix, plus impliquée dans le développement de notre pays. Il n’y a pas de raison qu’il y ait autant de chômeurs dans un pays en développement. Notre objectif n’est pas de faire du Cameroun un pays émergent ! Nous voulons au terme de notre mandat laisser une meilleure qualité de vie aux Camerounais.
 
     
 
Les deux autres parties de l’interview seront publiées dans les prochains jours
 
     
 
Site officiel de Cameroun Generation 2011:
www.generationcameroun2011.com
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