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« Va-t'en avec les tiens ! Tu n'es pas des nôtres ! » Est-ce une telle clameur que l'on va commencer à entendre dans notre pays ?
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Vincent-Sosthène Fouda (cette chronique dans sa première version est la page politique du magazine Mbo@ttitude N°001 de mars 2014)
Un climat malsain survole le Cameroun et ce n’est pas une bonne façon d’avancer dans l’année. Peurs, incertitudes, incompréhensions, doutes, montée du tribalisme, de la haine de l’autre dans un pays de 256 tribus, insécurité aux frontières... Après les meurtres encore non-élucidés de Mimomban, de Douala avec les filles Epanya ; Rosy et Paola, les élections législatives et municipales à géométrie variable, rien n’est plus tabou y compris la vie des nourrissons comme ces jumeaux retrouvés dans la poubelle à Douala et dont les images tournent en boucle dans nos téléphones portables et autres gadgets de communication. Oui 2014 est déjà dans les choux et la boue.
Date de publication: 05-05-2014 00:14:05
Les vœux traditionnels du président ont été décriés par l’ensemble de la population et toute classe confondue. Certes ce n'est pas la première fois que le président de la République est invectivé. Son discours sonne creux de plus en plus parce qu’il n’a pas su se renouveler, il n’a pas su se donner une nouvelle énergie en puisant dans le vivier fertile de sa jeunesse. Pas seulement pour gouverner mais pour travailler car si la tête pense, il faut des bras et des pieds pour soulever, pour marcher. Paul Biya donne l’impression non seulement de mourir devant les projecteurs des caméras de télévision du Cameroun comme ce fut le cas pour Mgr Jean Zoa alors archevêque de Yaoundé et Ferdinand Léopold Oyono ministre conseiller auprès du président de la République. Le Cameroun se conforte dans les manquements, avec son histoire et ce depuis trop bien longtemps mais aujourd’hui c’est plus visible parce qu’il est au bout du rouleau.
Depuis Ahmadou Ahidjo, tous ceux qui se succèdent à la moindre gestion d’un dossier voire d’une carrière au Cameroun marchent avec un effaceur, pour enterrer définitivement la mémoire collective. L’épisode du cinquantenaire de la réunification annoncé, puis célébré avec plusieurs années de retard n’est donc finalement qu’un épiphénomène. Que les artificiers du tout sauf le Cameroun aient réussi à organiser cette commémoration le 20, n’y a rien changé le symbole et le marqueur de l’histoire. Ce ne sont pourtant pas des dates de commémoration qui manquent à l’histoire du Cameroun. Il suffit d’ouvrir les livres d’histoire d’Angelbert Mveng à Bernard Fonlon en passant par Daniel Abwa. Depuis l’exécution par les Allemands de Martin Paul Samba, le 8 août 1914, la pendaison du chef Madola, les Lamibés de Kalfu et de Mindif, de Douala Manga Bell, jusqu’à la mort d’Ossendé Afana, Ruben Um Nyobe, Félix Roland Moumié, ce ne sont pas les évènements mémoriels qui manquent à notre pays. Que d’hommes et de femmes dont le sacrifice est directement lié au désir d’indépendance de notre pays ? Oui ces hommes et ces femmes croyaient au Ciel ou n’y croyaient pas ; ils étaient du Centre, du Nord, du Sud, de l’Ouest et tout ce que vous voulez, célèbres ou obscurs, Toupouri, Mousgoum, Bafang, Bayangam, Vouté, Ewondo, Eton. Ils étaient simplement Camerounais et défendaient leur pays, le nôtre. Cela se respecte et l'on se doit de respecter ces hommes et ces femmes. Le Président et ses différents services ont donc failli et il sera difficile de nous convaincre du contraire. Nous aussi citoyens, nous avons notre part de responsabilité au moment où, pour des intérêts tribaux, nous mettons au quotidien en danger l’unité nationale. Le Cameroun n’est pas un acquis, c’est un défi que nous avons à relever au quotidien mais c’est aussi un recueillement et c’est dans ce sens qu’il était important pour les uns et les autres de suivre les vœux du président de la République. La récupération faite aux quotidiens des morts du maquis de la lutte pour l’indépendance nous prouve chaque jour que le Cameroun n’est pas un acquis, c’est une construction quotidienne mais aussi une lutte contre nos égoïsmes et leurs tentatives de manipulations. Mais voilà, nous ne pouvons pas affirmer que ce fut le cas, tant chez les politiques dans la société civiles et les citoyens. A qui la faute ? Pas seulement au Président de la République ! Ses collaborateurs, son parti, les médias, 4ème axe du pouvoir. Chacun a sa part de responsabilités et elle n’est pas minime. Les médias publics CRTV, Cameroon Tribune, Le Jour, parlent un langage inaudible pour l’ensemble des camerounais dont les souffrances quotidiennes sont cachés dans les paroles angéliques « Des Grandes Réalisations ». Les médias privés ne font point mieux à quelques exceptions ; Le Messager, la Nouvelle Expression, Equinox sont justement cette exception. Les autres s’enferment dans une idéologie qui quand elle n’appelle pas à la révolution dresse les ethnies les unes contre les autres et se donne au plus offrant. Non personne n’est à plaindre, personne n’est responsable ni l’Etat, ni les éducateurs que sont les enseignants et les parents, ni les différentes religions et notamment les nouveaux évangélistes qui prêchent à longueur de journée alors que le Cameroun ne compte que 600 000 personnes actives sur une population évaluée à 21 millions d’âmes ! Les allusions aux meurtres, les viols, les accidents de circulation, les abris simiesques tout cela n’est rien. Une blessure infligée à notre société Quand va-t-on alors tirer la sonnette d’alarme ? Un prêtre est pris en otage dans l’Extrême-Nord du pays, et voilà des policiers qui sont entendu pour avoir distrait des sous donnés pour négocier la libération du prêtre ! L’émotion semble morte, un artiste qui a fait danser pendant 30 ans le public camerounais est déclaré apatride du jour au lendemain pour avoir osé se présenter à la présidence de la corporation des droits d’auteurs musicaux ! Quand les journaux fabriquent l’information il n’y a personne pour dire qu’il ne s’agit plus d’informations, mais d’infractions ! Car en réalité l’appel à la mise en mal de l’Unité nationale n’est pas une opinion, mais un délit. Personne ne sanctionne, personne ne sait plus où aller. L’eau aujourd’hui monte, monte à l’assaut de la digue et rien ne dit que demain elle ne va pas l’emporter puisqu’aujourd’hui elle s’est déjà infiltrée dans la moindre fissure. La non célébration à la date exacte, du 50ème anniversaire de la réunification a ouvert une blessure que nous croyions cicatrisée, elle s’infecte et sa purulence atteint toutes les couches de notre population, adultes jeunes et moins jeunes, elle met à mal l’unité nationale et l’idée que nous nous faisons du « vivre ensemble ». Les conseillers du président de la République, le président lui-même et tout ce qui sont concerné doivent sentir, prendre conscience qu’ils viennent d’infliger un coup à toute notre société, c’est-à-dire à chacun d’entre nous. Mais nous devons avoir la lucidité de dire ensemble ; Va-t’en haine avec les tiens ! C’est le seul moyen pour nous remettre en ordre de batail.
cette chronique dans sa première version est la page politique du magazine Mbo@ttitude N°001 de mars 2014
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Vincent-Sosthène Fouda (cette chronique dans sa première version est la page politique du magazine Mbo@ttitude N°001 de mars 2014)
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