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Cameroun solidarité : commençons par le début
Source, auteur, copyright
Vincent-Sosthène FOUDA
La solidarité et la cohésion sociale sont des thèmes que nous abordons régulièrement surtout dans le monde politique et dans les nombreuses confessions religieuses installées confortablement dans notre pays.
Date de publication: 25-10-2014 07:12:30
C’est un appât pour attirer et attraper les électeurs pendant les consultations électorales qui se font généralement sans programme et donc sans véritablement campagne. Nous distribuons quelques sacs de riz, nous entrainement une petite cours de médias et des hommes et femmes de la corporation pour avoir un papier sur nous à la radio, à la télé dans la presse écrite. Ça fait du bien pour notre égo au final. Au final les mêmes animaux politiques sont réélus avec la promesse de plus d’égalité, donc de solidarité dans une grande cohésion nationale.
Le Cameroun se veut en Afrique la fille de l’Eglise catholique romaine, (4 visites papales – lancement et clôture du Synode spécial sur l’Afrique – ouverture du débat sur l’utilisation ou non du préservatif pour stopper la progression de la pandémie du VIH), est caractérisé par des prélèvements importants finançant presque intégralement une dépense publique représentant 70% du PIB. Avec l’argent des autres et avec celui de leurs enfants, le gouvernement camerounais se montre généreux. Pour imager ceci, le déséquilibre est grand entre la part du budget réservé à l’entretien-fonctionnement et la part qui revient à l’investissement. Le panier de la ménagère reste désespérément vide et les promesses des lendemains meilleurs n’ont d’égale que le visage émacié des petits enfants dont le ventre crie famine. Ils ont de l’autre côté de la clôture, côté de la réalité de la vie qui rime avec famine, maladie, sous-scolarisation, manque d’infrastructure routière, bref c’est le côté misère qui s’oppose à l’autre côté de la clôture qui rime avec célébration de milliards dans les compte, cumul des postes dans un pays où 75% de diplômés de l’enseignement supérieur peinent à trouver un emploi stable. Ceux qui célèbre les milliards dans leurs comptes dans les banques et dont la progéniture est loin des frontières de la misère camerounaise, sont généreux avec l’argent des autres, un peu moins avec le leur ; alors qu’ils dénoncent l’égoïsme de l’Etat central qu’ils incarnent dans toutes sa splendeur, nos nantis se plaignent de ne pas voir l’Etat, le leur au chevet des familles endeuillées de Biyem-Assi dans la folie meurtrière d’un camion que leurs services ont mis en circulation ! Ils se plaignent de ne pas voir des pleureuses du marché de Biyem-Assi sortir le Coppet qui leur permet encore d’espérer à un lendemain meilleur parce qu’il le caresse d’une main fébrile au fonds de leur besace ! Et l’altruisme de ceux qui incarne l’Etat central apparaît dans toute sa malhonnêteté quand on s’intéresse à des situations où les camerounais sont confrontés de façon très directe à leur prochain dans le besoin. Sortons un peu d’argent pas seulement pour les morts, mais aussi pour les blessés, les accidentés de la vie, ceux qui ne réclament qu’un peu de considération, ceux qui ne vont pas parcourir des milliers de kilomètres pour assister à un enterrement d’une femme dont ils n’ont jamais vu le visage même dans les médias ! Messieurs, le Cameroun a besoin d’un peu plus de solidarité agissante donc visible. J’observe seulement, lorsque survient une agression dans un lieu public, les Camerounais sont nombreux à tourner la tête si cela suffit, les talons sinon. Qu’on soit ministre ou citoyenne vendeuse d’eau glacée, on peut se faire violer ou voler dans l’indifférence générale, on peut se faire emporter par le ruissellement des eaux de pluie dans l’indifférence générale. (Voir vidéo http://www.youtube.com/watch?v=e41wmcz1gh8 – jeune fille à la glacière emportée par les eaux de pluie devant le palais des sports alors que ses concitoyens sont accrochés sur leur téléphone – elle est morte et le corps retrouvé deux jours après) Tous les Cameroun ne tournent pas les talons. Certains préfèrent les faire claquer, organisent des patrouilles pour protéger la veuve, l’orphelin et une certaine idée de l’identité camerounaise à venir voire à construire. Mais, à en juger par l’occurrence d’agressions multiples et variées où personne n’intervient (même quand le risque est faible), une importante part des adeptes de la solidarité semble vouloir aider son prochain sauf quand il en a besoin. Espérons que cela change, et qu’il y ait plus de solidarité entre les honnêtes gens qu’entre les criminels et délinquants divers qui ne misent pas tant sur leur avantage physique ou intellectuel que sur la peur et la léthargie des spectateurs. Habitués au spectacle de leur propre naufrage, et craignant une violence qui peut même lorsqu’ils ne font que se défendre se retourner contre eux, les Camerounais ont pour beaucoup perdu le sens de la réelle solidarité, celle que les individus pratiquent volontairement et naturellement entre eux. Cette solidarité-là est agonisante, laissant la place à une redistribution forcée organisée par le monstre froid qu’incarne à suffisance le sommet même de notre Etat. On peut espérer qu’un sursaut s’empare des Camerounaise et les pousse enfin à prendre les bonnes décisions en matière économique, politique et, surtout, éthique. Ce changement conduirait nos concitoyens camerounais à appliquer l’adage devenu populaire selon lequel « Charité bien ordonnée commence par soi-même », et chercher d’abord à être responsable de leur propre sort avant de demander à chaque Camerounais d’être responsable du sort de son voisin. C’est un peu ce qui m’a conduit dans l’Extrême Nord avec monsieur Migguinawa Hamann, un modeste camerounais de Douala mais fils de Guider, avec le soutien généreux d’une dizaine de petites mains pour remplir le bol de riz dans deux orphelinats, pour donner de l’espoir avec quelques cahiers et stylos parce que nous nous disons que c’est encore possible dans notre pays et pour notre jeunesse. Il les conduirait aussi sans doute à remettre en question quelques certitudes ; par exemple, sur l’investissement public qui est la chose de l’Etat. Alors que nous pouvons tous mettre la main à la pâte pour donner dans une véritablement chaîne de solidarité un peu d’espoir pour demain. Il n’y a plus un seul camerounais qui croit que l’Etat central contrôlé par des voleurs soit capable de garantir les droits fondamentaux des uns et des autres, pire d’assurer ses fonctions régaliennes. Est-il capable par solidarité voir par pitié de réduire ses dépenses somptuaires ? En attendant, pour casser l’indifférence, il faut individualiser les citoyens : pour obtenir de l’aide, mieux vaut pointer du doigt un passant donné et l’appeler à l’aide (par exemple en décrivant ses vêtements pour l’appeler) que crier au secours au tout venant. L’Appel de l’Abbé Pierre du 1er février 1954, a changé le visage de la France tout comme En 1964, à New York, les déboires de Kitty Genovese, violée et tuée en pleine rue sous le regard de nombreux habitants du quartier, sont devenus l’objet de nombreuses recherches ayant permis de mettre à jour « l’effet spectateur » : en présence de nombreux autres témoins d’une agression ou situation de détresse, un témoin a moins de chances d’intervenir que s’il se trouvait seul. En faisant reposer la solidarité sur une chimérique collectivité plutôt que sur l’individu, en se faisant intermédiaire obligatoire de la générosité et des interactions sociales, et en accompagnant les citoyens du berceau à la tombe, l’État a commencé à détruire ce qu’il y a d’humain dans les relations humaines. Reprenons, chacun, les rênes de nos vies – avant qu’il ne soit trop tard. Oui mon regard est ailleurs et plein de mélancolique parce que je me dis que tout est encore possible dans notre pays, sauvons le pour nous sauver nous-mêmes et notre progéniture avec. Donnez-nous un peu de riz, un peu de vêtements, un peu de médicament, juste un peu de cahiers et de stylos pour eux – appelez au 96 51 91 05 https://www.facebook.com/pages/Association-Citoyenne-pour-le-D%C3%A9veloppement-du-Cameroun/644159315655380
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