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Interview exclusive avec André EKAMA, Auteur de plusieurs ouvrages, mathématicien et économiste
En cette fin d’année 2011 nous avons l’occasion de vous présenter un écrivain ekang mais aussi mathématicien économiste. André Ekama que beaucoup connaissent déjà à travers ses apparitions publiques et publications nous parle de lui et de la diaspora africaine, car il est à retenir que notre invité actuel vit en Allemagne, pays dans lequel il a fait ses études en Mathématique et en Economie. L’écrivain Ekama est aussi un homme qui s’intéresse à l’intégration des africains en Allemagne et œuvre à juste titre pour que les africains trouvent leur place dans ce pays. André Ekama a décidé de relancer le débat sur le rôle de la diaspora dans le processus de développement en Afrique, une raison pour nous de lui poser un certain nombre de questions. Voici l’exclusivité réservée au Mouvement Nkul Beti.
Date de publication : 22-12-2011  /05:59:47
Télécharger l'interview
Le Mouvement Nkul Beti vous présente cette fois-ci une personnalité ekang vivant en Allemagne qui œuvre pour l’intégration réussite des étranger des ce pays, et qui en même temps voit la diaspora africaine comme un facteur important de développement en Afrique.
Mr. André EKAMA, nous savons de vous très peu, vous êtes né à Lolodorf au sud du Cameroun en 1968. Il est de notre tradition que nos invités se présentent à fond, qu’ils parlent de leurs familles et origines. Alors qui est réellement André EKAMA ?
Je me nomme André Ekama, né à Lolodorf au Sud Cameroun. Je suis âgé de 43 ans. Après mes études primaires et secondaires au Cameroun, j’ai poursuivi en Allemagne et étudié les mathématiques. Après mon diplôme supérieur de Mathématiques appliquées, j’ai entamé une carrière en gestion d’entreprise plus précisément en controlling.
Quelques années après avoir acquis de l’expérience professionnelle, j’ai eu à me former davantage en économie et obtenu un bachelor en gestion d’entreprise.
Pendant mes loisirs je m’adonne à l’écriture. Je compte aujourd’hui une dizaine d’œuvres publiées dans les éditions allemandes et françaises. Primé deux fois en 2007 et 2009 comme meilleur auteur africain d’Allemagne par la fondation jeunesse africaine de Bonn.
Je suis président de l’ONG Africa Culture Rhein-Neckar, promoteur culturel, initiateur du village africain du Maimarkt à Mannheim et de plusieurs journées culturelles africaines dans le Rhin-Neckar.
Engagé politiquement en Allemagne, j’ai été candidat aux municipales dans la commune de Mannheim et au poste de Bourgmestre adjoint en charge de la culture.
Promoteur culturel, initiateur du village africain du Maimarkt à Mannheim et de plusieurs journées culturelles africaines dans le Rhin-Neckar
L’une de nos grandes missions est de reconstruire la mémoire collective du peuple ekang. De ce fait, j’aimerais savoir si votre famille a une histoire qui mérite d’être connue par le grand public ?
Mes parents ont travaillé pendant longtemps au Sud. Mon père fut directeur d’école primaire à Lolodorf, Campo, instituteur à Kribi etc.
Donc il s’exprime couramment en bulu. Mais sinon nous sommes originaires du Nkam.
Pour moi j’ai côtoyé le Centre où j’ai grandi et m’intéresse beaucoup à la culture béti, ses rythmes, la langue ewondo que je parle un peu.
J’ai des beaux frères aussi qui y sont ressortissants. Donc mon affinité pour la culture Ekang est réelle.
Que dites-vous de votre père et de votre mère ?
Mon père est Thomas Mben, instituteur principal retraité et ma mère Marianne Endallè. Ils nous ont élevé dans l’esprit d’humilité et du mérite.
Donc pour moi l’effort et la persévérance sont des atouts qui sont innés.
Mes parents sont des fervents croyants. Aussi pour moi c’est dans la croyance que je retrouve ma paix intérieure et me réconcilie avec l’Eternel.
De votre statut d’écrivain, que veut dire la culture ekang pour vous ? Quelle est l’importance des cultures et de leur mixage dans un monde qui devient de plus en plus uniforme ?
Les cultures se côtoient tout comme les hommes se rencontrent. Elles se mélangent et se meuvent aussi. A chaque peuple de la faire connaître au monde. Surtout dans ce siècle de la mondialisation aucun peuple ne pourrait vivre fermé.
Si je peux traduire mes œuvres en nos langues maternelles, je m’en réjouirai.
Pour le moment elles sont en allemand et en français.
Si je peux traduire mes œuvres en nos langues maternelles, je m’en réjouirai
Entant que mathématicien et économiste, d’où vous vient la passion d’écrire et surtout dans des domaines qui sont autres que votre cadre professionnel ?
J’ai commencé à aimer la littérature ou plutôt l’écriture à mon jeune âge. Je me souviens que j’avais toujours une feuille dans la poche où je gravais des poèmes d’amour.
Avec le temps j’ai commencé à écrire sur les problèmes de société, je me posais toujours des questions et à force de m’exercer au questionnement et d’en parler avec les amis, j’ai pris goût de l’expression écrite car elle est celle qui demeure.
Aucun jour ne passe sans que j’aie mis un texte sur papier. Cette passion apaise beaucoup mon esprit et me libère aussi.
Mes études de mathématiques et d’économie n’ont pas d’entraves à ma passion littéraire. Je les trouve plutôt enrichissantes pour le style que j’utilise car je cherche à maintenir une logique explicative bien qu’en pesant dans la narration et la fiction.
La littérature me sert d’arme pour m’ouvrir au monde et devient une balance entre mes temps dans les chiffes et les analyses comptables et mes mots que j’aime bien maniés ou raccorder comme des chants soit pour donner une forte cadence ou alors par la force de la rime et de la prose pour rehausser les cœurs et les parler.
Aucun jour ne passe sans que j’aie mis un texte sur papier. Cette passion apaise beaucoup mon esprit et me libère aussi
D’après nos informations, vous avez déjà publié 6 ouvrages. Pouvez-vous les présenter brièvement ici ? Un autre est-il en cours ?
Je suis auteur de plusieurs œuvres qui commencent à intéresser les milieux universitaires germanophones. Certaines sont utilisées dans le cadre des mémoires de thèse.
Mes œuvres portent sur l’inter culturalité et la migration.

Ci-dessous quelques titres de mes ouvrages :

- Schwarzer sein im weißen Himmel (Etre Noir sous les cieux blancs)
- Im Spinnennetz der Privilegien (Dans le cercle des privilégies)
- Die Schätze von Obramkuza (Les richesses d’Obramkuza)
- Im Wandel der Blicke (Une metamorphose des regards)
- Eine Reise nach Gorée (Voyage sur Gorée)
- Un Camerounais militant dans sa nouvelle Patrie
- Der einsame Kandidat (le candidat solitaire)
- Ein Dichter kehrt nach Afrika zurück (Un Poete retourne en Afrique)
- Kameruner in Deutschland-Eine lange Geschichte (Les Camerounais d’Allemagne-une longue histoire)

Bientôt paraîtront deux romans en allemand et en français et un recueil de poèmes.
Au fait, pourquoi une bonne partie de vos ouvrages est publiée en allemand qu’en français ou en ekang ?
Je vis en Allemagne et voudrais dialoguer par mes œuvres dans la langue de Goethe pour atteindre le lectorat allemand.
Maintenant j’ai commencé à me rapprocher de celui francophone. Et je vais préciser que j’écris directement en allemand sans traduction préalable. Mon inspiration en cette langue est plus forte.
Mon plaisir de voir mes œuvres traduites en Ekang ou en Banen ou en Douala etc. serait énorme.
Ecrire étant une passion pour vous, quel métier exercez-vous exactement dans la vie ? Comment peut-on se représenter le travail quotidien d’un mathématicien et économiste en Allemagne ?
Ma passion pour l’écrire est comme celle du musicien qui utilise son micro pour chanter. Moi c’est ma plume quand je voudrais communier avec le monde et prendre positions sur les sujets de la vie. Donc comme tout être pensant, je voudrais bien manifester ma pensée, la matérialiser et la rendre audible par autrui.
Les mathématiques m’offrent une autre casquette. Comme on dit généralement l’Homme a plusieurs vocations. Je me considère prolixe.
Certes cela demande beaucoup d’énergie et aussi de concentration surtout que ces domaines sont diamétralement opposés.
Mais je dirai que si nous avons un talent, mettons-le délibérément à profit. Nul ne sait pourquoi il a tel atout ou pas tel.
Je dis merci à Dieu !
Avant qu’on aborde le volet principal de cette interview, parlez-nous des problèmes d’intégration en Allemagne, des chances de réussite dans ce pays et de votre association « Africa Culture Rhein-Neckar e.V. »
Les migrants en Allemagne sont heurtés à beaucoup de problèmes liés à leur insertion professionnelle, la reconnaissance de leurs diplômes pour ceux qui ont étudié hors de l’Allemagne et voudraient s’installer après.
Le problème de langue est primordial car sans connaissance de l’allemand on ne peut pas s’en sortir.
Mais les structures allemandes essaient d’en résorber. Il y a les cours d’intégration qui sont dispensés et des formations qui sont offertes pour une remise à niveau.
Certes beaucoup reste à faire pour que l’Allemagne devienne une terre de migration. Bien sur qu’elle s’en est toujours refusée une telle qualification malgré le nombre croissant d’étrangers sur son sol. Avec la globalisation il n’en demeure pas moins qu’elle accède au besoin de garantir une assistance réelle et un devenir à ces enfants surtout qui naissent dans son sol.

Notre volonté de faire parler les voix africaines dans le Rhein-Neckar a donné naissance à cette ONG Africa Culture Rhein-Neckar e V, association des droits publics allemande qui est à sa 6 ème année. En son sein elle rapproche des allemands et des africains et a pour objectif d’œuvrer pour la promotion du dialogue interculturel.
Nous organisons des salons de culture, des expositions de peintures, des lectures et des journées afro-allemandes.
Notre volonté de faire parler les voix africaines dans le Rhein-Neckar a donné naissance à cette ONG Africa Culture Rhein-Neckar e V, association des droits publics allemande qui est à sa 6 ème année.
Mr. André EKAMA, il y a plus d’un an aujourd’hui que le Mouvement Nkul Beti a publié un article titré « Les devoirs de la diaspora beti ». En ce moment, vous réorganisez le débat sur la diaspora africaine et son rôle dans le processus de développement en Afrique. C’est sous cet angle que vous avez publiez tout dernièrement « Ma vision de la diaspora ». Ce qui m’intéresse de plus c’est le moment choisi pour réanimer le débat…Les événements préélectoraux au Cameroun jouent-ils un rôle ici ?
Après avoir regardé notre diaspora et je m’en réfère aussi à ma réplique en 2009 à la lettre de Suzanne Kala Lobe :
Suivez le lien...

Là je disais que la diaspora n’est en aucun cas en déphasage des réalités du pays.
Car selon elle nous l’étions ou nous le sommes.
Mais d’après moi il y a deux ans :
Non. Vous parlez d’un décalage avec la réalité et donc une ignorance de l’environnement que ceux de la diaspora manifestent. Je vous répondrai par la négative. Car même lorsque le Camerounais de l’étranger semble oublier ses réalités, il est repris par les siens au village qui exigent de lui de penser à eux. Si la diaspora camerounaise contribue en bonne part dans les ménages au Cameroun, donc elle est consciente des réalités et ne tarde pas à intervenir.

Plus d’un milliard de FCFA, c’est cette enveloppe qui provient chaque année de cette diaspora pour nourrir des familles, garantir des soins de santé et l’éducation de beaucoup de personnes au Cameroun. Sur ce point, vous aurez du saluer cette forme de solidarité.
Certes vous étiez pendant plusieurs années membre de cette diaspora et aviez eu à assumer les inconvénients de la distance : une distance que l’on appréhende de plus dans le cœur lorsque des évènements douloureux et heureux se présentent au bercail et où l’argent devient la seule issue pour agir.

Donc deux ans après quand je vois les changements qui s’opèrent et surtout comment les diasporés s’arriment par l’outil internet pour comprendre leur pays, je comprends qu’il y a une forte volonté pour nous de rendre service au Cameroun.
Dans cette optique donc « ma vision pour la diaspora » qui est le début d’une œuvre sur laquelle je travaille peut marquer un point d’intérêt et démontrer que si en plus du droit de vôte comme cela à été dernièrement le Président Biya permettait la double nationalité pendant son septennat, les camerounais naturalisés européens retourneraient et mettront leur génie au service du peuple.
Plus d’un milliard de FCFA, c’est cette enveloppe qui provient chaque année de cette diaspora pour nourrir des familles, garantir des soins de santé et l’éducation de beaucoup de personnes au Cameroun
« Ma vision de la diaspora », un plaidoyer pour la diaspora selon moi. Alors, que peuvent attendre les pays africains de la diaspora ? Quels sont les devoirs de la diaspora africaine pour contribuer au développement du continent ?
Nous avons une expérience et connaissons aujourd’hui d’autres instruments de développement. C’est vrai que nous ne pouvons pas prétendre les implémenter ou les implanter au 1 :1 en Afrique car l’environnement est différent mais nous avons les possibilités et le know-how si on nous laisse faire d’essayer d’apporter notre expertise au pied du mur. Nous avons donc le devoir en cohésion des décideurs en place de rendre service à l’Afrique.
Je dis toujours que la dictature se vit en longue période par les dictateurs et son équipe, mais elles se balaient en très courte période par le peuple. Ben Ali et Moubarak ont régné longtemps, mais ont été éjectés en quelques jours.
Nous avons donc le devoir en cohésion des décideurs en place de rendre service à l’Afrique
Dans la présentation de votre vision de la diaspora, je regrette de ne pas avoir assez lu sur l’organisation de cette diaspora dans les pays d’accueil. S’il est vrai que vous vous concentrez sur le support que la diaspora africaine peut apporter au continent, il demeure pourtant que l’apport de cette diaspora ne peut être effectif que si et seulement si elle est capable de s’organiser dans les pays d’accueil.
Je vous invite à prendre connaissance de ce que le Mouvement Nkul Beti dit à propos cf. Suivre ce lien

Je n’en doute pas nous devons nous organiser. Il y a avec le NTIC la possibilité de se fréquenter à distance qui est donnée. Je vais vous parler d’un forum qui commence peut-être à devenir cette plate forme pour diaspora et locaux. A nous d’en tirer les bénéfices de tels échanges. Car des groupes de discussions et d’échanges permettent de débattre sur des thèmes divers. C’est ainsi qu’on tisse dans la toile un vaste réseau d’amis virtuels ou réels avec lesquels on partage des réflexions, des images, des recettes de cuisine, des informations sur l’actualité, etc.
Dans cet espace les camerounais ne se distinguent plus ou pas, ils ne font pas fi de leur tribu mais veulent se déchaîner quand bon il le semble pour souffler un peu en « famille » après une longue journée ou pendant des moments de réflexion devant leur écran. Une espèce aussi de ressourcement ou d’enracinement par côtoiement des frères qui sont au bercail et qui peuvent glisser ou raconter sans contour ce qui se passe présentement autour d’eux
Mais dans la diversité des thèmes ou des posts, chacun peu aussi filtrer ce qui lui semble bon à lire ou à laisser en quelque sorte c’est comme un marché vaste de vendeurs et de consommateurs des posts.
Mais à chacun de savoir faire de cette multitude une synthèse ou de choisir ce qui lui semble intéressant.
Selon moi, une vision de la diaspora consisterait à créer ce que j’appelle « Pont de Développement ». D’un coté du pont, nous avons la diaspora qui s’organise dans les pays d’accueil. De l’autre, des gouvernements qui prennent des mesures efficaces pour accueillir cette diaspora. Comment imaginez-vous les mesures à prendre par les gouvernements pour profiter au maximum des efforts de la diaspora ?
Je crois que nous devons d’abord répertorier ce qui semble donner aisance au citoyen européen en général. Prenons par exemple la sécurité sociale ou les assurances maladies. Ce sont déjà des points qui rendent la vie de l’homme blanc à l’aise.
Pourquoi ne pas le prouver à nos dirigeants ? Pourquoi les soins à la santé et l’accès à l’éducation devraient-ils encore être un luxe dans nos pays ?
Notre développement ne doit pas absolument être industriel pour prétendre rendre utile ce dont la population a besoin au quotidien. Je pense de l’eau, des médicaments…
Comment peut-on se dire riche en ressources minières et énergétiques si nous ne pouvons pas le montrer ou le redistribuer aux nôtres ?.
Pourquoi les soins à la santé et l’accès à l’éducation devraient-ils encore être un luxe dans nos pays ?
Les gouvernements africains seraient-ils conseillés de continuer à « diaboliser » les revendications de la diaspora ? Ces revendications sont-elles légitimes ?
Les gouvernements africains pourront faire ce qui leur semble bien mais un jour le soleil brillera avec cette diaspora exclue des spectres de décision.
Nous resterons fidèlement attachés au devenir et à l’avenir de l’Afrique. Si nous n’y pensons pas c’est nos voisins blancs qui nous le rappelleront.
Un aspect que je trouve pertinent dans cette discussion est la différenciation des groupes qui font la diaspora. En me référant à l’Allemagne, nous savons qu’entre les groupes ethniques camerounais, il existe de sérieux problèmes de cohabitation qui ont des répercussions négatives sur le plan de l’organisation. Nous avons aussi constaté qu’en Allemagne, la manière dont les Ghanéens s’organisent diffère totalement de la forme d’organisation à la camerounaise. On pourrait donc citer assez d’exemple qui nous pousseraient à parler de la diversification de la conception de la diaspora afin d’avoir plus d’effectivité dans ce débat. Que dites-vous de mon approche ?
Je suis du même avis que vous. Il y a des diasporas. Elles viennent de différents centres d’intérêt mais se retrouvent au milieu par l’appartenance à une même culture.
Vous voyez les artistes musiciens de la diaspora qui chantent les rythmes de leur pays natal, nous écrivains puisons dans le patrimoine et nos métaphores, etc. Nous pourrons tous apporter une contribution fut-elle minime mais qui servira l’Afrique.
Il n y a pas une heure pour démarrer mais ce qui devrait être notre challenge serait de nous associer en groupes unis et forts car seul on restera toujours dans le dépannage de nos familles.
Quelles pourraient être les différentes formes d’organisation de la diaspora dans leurs pays d’accueil ? Et que pensez-vous de la centralisation des efforts de la diaspora ?
Les points suivants peuvent nous aider à prendre du départ et appui sur notre interaction avec les frères au pays qui sont connectés tous les jours et nous lisent par facebook ou autres medias :

Ensembles nous devons créer un espace de cohésion et de concertation :

Un espace pour se ressourcer et revivre les réalités natales certes virtuelles mais en ligne

S’informer de l’évolution permanente du pays

Jeter un regard sur les problèmes du monde et d’en discuter

Echanger sur les phénomènes de sociétés, la politique, la culture, le sport, l’environnement économique etc.

Rêver de voir des transformations s’opérer avec le temps et surtout par cette force vive qui est la jeunesse

Percevoir des changements et juger les moyens pour y parvenir comme acteur ou comme usager

Une volonté d’intervention dans l’action

Un regard sur l’avancée de la démocratie avec la naissance de nouveaux leaders se rapprochant de leur citoyen par internet

Proposer des prestations et services à la diaspora envers le pays

Proposer aussi des conseils et services au pays

Penser investissement entre la diaspora et le pays.
Il en ressort de votre vision de la diaspora que pour le moment, « cette diaspora assiste les familles par des actions constructives d’assistance humanitaire (transfert d’argent, éducation, santé etc.) au lieu de participer à l’investissement direct qui lui permettrait d’accroître ses revenus aussi en éjectant son capital en Afrique ». Vous soulevez donc ici le nœud du problème qui nous ramène aux formes d’organisation déjà évoquées dans cet entretien. Concrètement, comment la diaspora peut-elle dynamiser les économies locales en Afrique ? Quels sont les modèles de projets ?
Je crois que nous avons besoin des investissements nets et réels.
Nous devons créer des milliers d’emplois et obtenir aussi des ha de terrains pour transformer en grande masse et inciter à une redynamisation du tissu industriel et l’entrée des devises.

Si le Cameroun lance un vaste espace de milliers d’ha pour ses fils de la diaspora avec des allègements et des facilités de départ, vous verrez beaucoup prendre leur valise et retourner.
Comme me disait un congolais : mon frère j’ai posé ma valise derrière ma porte. Si jamais les choses changent en Afrique, me voici parti. Je n’ai que ma valise et mes diplômes dans le sac !
Comme me disait un congolais : mon frère j’ai posé ma valise derrière ma porte. Si jamais les choses changent en Afrique, me voici parti. Je n’ai que ma valise et mes diplômes dans le sac !
Je vous cite : « La diaspora veut démarrer mais se trouve à la croisée des chemins entre la modernité et les traditions, entre l’énorme écart technologique de leurs pays d’adoption et le manque des besoins élémentaires dans leurs pays d’origine »
Ce qui vrai si on tient par exemple compte de l’évolution des TIC ou de la technologie en général. Avez-vous une idée comment trouver un juste milieu entre la modernité et les traditions ?
Nous avons besoin de connaître nos cultures et les valoriser mais nous sommes plus imprégnés par d’autres cultures qui nous influencent dans notre manière de faire. C’est ça la croisée des chemins. Nous ne voulons pas nous sentir incultes non plus !
Naturellement pour ceux qui défendent et voudront toujours se sentir des africains dans l’âme.
Quand nous avons des enfants qui naissent dans notre patrie d’adoption ne disons nous pas qu’ils devraient vite parler la langue des parents ?
Mais dommage si nous même déjà ne maîtrisons pas nos langues comment voudrons nous voir nos enfants parler l’impossible ?
En prenant appui sur le document « les devoirs de la diaspora beti », voici comment la diaspora devrait agir pour rendre effectif le « pont de développement » :
- Développement des structures locales en Afrique
- Entrer dans les partenariats et donner une valeur au rôle des organismes internationaux
- Soutenir le transfert du savoir
- Soutenir le transfert de technologie et des infrastructures
- Développer des services bénéficiant des effets de la mondialisation
- Repenser les mécanismes de transfert d’argent et d’acquisitions des moyens financiers
- Internet au service du développement

Donnez-nous votre point de vue par rapport à cette proposition…
Ca va dans la droite ligne de mon plaidoyer pour une diaspora en harmonie avec les réalités du bercail.
N’allons pas parler de fusées aux frères qui n’ont besoin que mettre fin aux problèmes de délestages et coupures d’eau. Voyons comment les débits de nos barrages et lacs peuvent encore augmenter. Donc que les décideurs comprennent que les experts qu’ils recherchent peuvent venir des leurs aujourd’hui.
N’allons pas parler de fusées aux frères qui n’ont besoin que mettre fin aux problèmes de délestages et coupures d’eau
Revenons sur l’organisation de la diaspora dans les pays d’accueil et parlons de la responsabilité que les gouvernements africains doivent assumer pour soutenir cette diaspora dans ces pays…
Les pays africains doivent recenser leurs populations de l’extérieur d’abord. Rien ne peut se faire sans statistique. Ils doivent mettre des institutions de proximités au-delà des services d’Ambassade pour ouvrir leur porte à la diaspora.
Je pense aux consulats honoraires qui peuvent être des camerounais d’origines dans différentes métropoles européennes. Il y en a souvent mais nous choisissions des étrangers soit disant pour attirer les investissements.
Aujourd’hui les africains qui ont fait des études et vivent au quotidien avec les européens sont les ambassadeurs et des incitateurs au développement s’ils sont interpellés.
Ils doivent mettre des institutions de proximités au-delà des services d’Ambassade pour ouvrir leur porte à la diaspora.
Il m’est incompréhensible de ne pas avoir en Allemagne une institution africaine chargée de la promotion des africains pour que ces africains deviennent compétents sur le marché allemand et européen, afin qu’ils intègrent facilement dans le business ici. Qu’elle serait la vision autour d’une telle institution ?
Nous pensons d’emblée à une maison de la culture africaine quand on veut parler d’une institution pour nous ouvrir. Je crois que nous avons besoin des maisons de commerces ou des chambres de commerce.
Mr. André EKAMA, pouvez-vous nous dire comment le Mouvement Nkul Beti soutient votre vision de la diaspora ?
Je remercie le mouvement Nkul Beti car en me présentant régulièrement dans sa tribune elle me permet de me faire connaître. Je suis un Camerounais à part entière, un homme de culture et un citoyen qui veut voir le monde changer.
Je le réitère dans mes poèmes et mes œuvres. Je loue votre déploiement et votre engouement et suis certain que cela sera compris un jour.
Je loue votre déploiement et votre engouement et suis certain que cela sera compris un jour
Qu’est-ce qui fait la particularité de notre action de mobilisation ?
Votre synthèse est très bien. Dans la vie il faut toujours savoir se résumer mais aussi résumer ce qui a déjà été exprimé.
Mr. André EKAMA, je vous remercie. Vous avez le dernier mot…
Merci Mr Ze pour cet entretien. En cette veille de Noël je vous souhaite et à votre famille une bonne fête de Noël et au mouvement Nkul beti beaucoup de succès en 2012.
Que Dieu nous bénisse tous !
L'auteur germano-camerounais, André Ekama fait partir des meilleurs écrivains africains en Allemagne. Il fut deux fois primé meilleur auteur africain 2007/2009 par la fondation jeunesse africaine de Bonn. Ce mathématicien et gestionnaire a commencé à être passionné par l’écriture à 14 ans. Son style et son talent lui valent une grande considération internationale.

Homme prolixe l’auteur décrit par les nouvelles des expériences de la vie en Allemagne ou en Afrique bien que distant d’elle depuis plusieurs années.

Le lecteur s’aperçoit enfin qu’il est plus rapproché des réalités de son terroir et essaie de les peindre dans leur actualité. Son sens de l’humour et le caractère ironique qui fait fi dans ses œuvres donnent au lecteur cette envie de ne pas vite voir terminer un récit qu’il a entamé.

Les œuvres d’Ekama ont un de commun : ils ne sont pas de nature injurieuses mais transmettent les aspects véridiques du contexte et ouvrent une porte au dialogue et a la connaissance de l’autre.
Son premier livre « Etre Noir sous les cieux blancs » qui est une traduction de son œuvre en allemand, langue que l’auteur maîtrise bien parut en 2006. Ensuite parurent "Dans la toile d'araignée de privilège», "Le candidat solitaire", 2008, «Les Trésors de Obramkuza", 2009, "A travers des regards", 2010, "Un voyage à Gorée", 2010, "Un Camerounais militant la dans sa Nouvelle Patrie", 2010, Son huitième roman, "les Camerounais en Allemagne - Une longue histoire», 2011. En parution « Les mesaventures de Doudou-Une vie de peur » et ce livre qui servirait davantage à s’imprégner de la vie des soldats. Une sorte de littérature militaire offerte au lecteur.

Car comme partout La littérature militaire est si rare et enfin par cette œuvre, le lecteur pourra s’imprégner du métier du soldat, qu’est ce qui le caractérise et pourquoi il mérite tout respect.
Ce livre pourra servir de conseil aux soldats et aux aspirants au corps. Certes l’auteur fait baigner le lecteur dans une sorte de réalité comique mais retrace avec précision l’ordre des choses ainsi que la logique militaire.
Beaucoup de soldats se rappelleront par cette œuvre leur passage au centre et leur parcours.

« J’aime bien me préoccuper des problèmes de migration car ils sont d’actualité et font partie des phénomènes liés à la globalisation.
Après plusieurs années au conseil des migrants de la ville de Mannheim, je me suis imprégné des réalités que vivent les migrants en général et compte aujourd’hui parmi les experts dans le domaine en Allemagne. »
Informations supplémentaires, contacts, liens, auteurs et copyrights
LIENS INTERNET
  1. www.andre-ekama.de
Adresse email : acrnev@yahoo.fr
Site web : www.andre-ekama.de

Contacts officiels
PF 100922
68009 Mannheim

Les questions de cette interview ont été rédigées par Maurice Ze.
Nous remercions Mr. André Ekama d’avoir accepter cet entretien.
Les textes de cette interview doivent seulement être utilisés dans le cadre du Mouvement Nkul Beti ou de la promotion de Mr. André Ekama
Tous Droits Réservés © Copyright 2011 Zemprosys Group
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Rendez-vous exclusif - Interview avec Mr Luc Séraphin Fouda Ayissi (Ayissi Le Duc)
Chorégraphe, danseur, auteur, compositeur, interprète, écrivain, Ayissi le Duc est une référence Africaine dans le monde de la culture.

Issu d'une famille camerounaise où la création et l'expression artistiques sont largement partagées, Ayissi Le Duc commence à danser à l'âge de 9 ans, autour du feu de bois, au clair de lune, encourag ...
03-02-2011  /03:30:38
Rendez-vous exclusif - Interview avec Mr Célestin Nkou Nkou, Consultant Indépendant, Directeur opérationnel et financier du Mouvement Nkul Beti
Par ma naissance il y a plus d’un demi-siècle, au fin fond de la forêt tropicale du département de l’Océan (Sud Cameroun), je me sens pygmée. De parents cultivateurs, on ne me connaît pas assez à cause des nombreuses inégalités de chances qui sont légion dans mon pays. L’adversité m’a néanmoins permis de ‘sauter’ plusieurs c ...
02-09-2010  /07:19:50
Interview avec Bernard Owona Enama, un homme vivant entre les murs des églises. Prêtre en devenir
Membres du Mouvement Nkul Beti, femmes et hommes ekang, j’ai l’occasion de vous présenter cette fois-ci notre frère Bernard Owona Enama, un homme vivant entre les murs des églises, un prêtre en devenir.

Le Mouvement Nkul Beti revient sur l’état de la religion aujourd’hui et surtout sur le rôle des églises chrétiennes dans notre s ...
18-08-2010  /06:07:36
Interview avec Fabien Didier Yene, Agent humanitaire et Auteur du livre « Migrant au pied du Mur »
Fabien Didier Yene est parti du Cameroun à l’âge de 24 ans pour se diriger vers l’inconnu en espérant obtenir une vie meilleure ailleurs. Fabien Didier Yene vit actuellement au Maroc où il s’est engagé dans la défense des droits des personnes qui, pour diverses raisons, ont dû choisir l’émigration. Il a fondé l’ADESCAM, Associati ...
31-07-2010  /09:54:17
Interview avec Sandrine Nadege Akamba Ndzana, Etudiante en gestion d’entreprise, logistique et transport
La fameuse « sandra Akamba » de la Bavière en Allemagne nous a donné cette occasion d’avoir un entretien avec elle. Elle fait parti de la génération qui formera le vrai leadership beti et est pour le moment en train de finir ses études de gestion d’entreprises, dans le domaine de la logistique et du transport.
« Salut à tous mes frèr ...
25-06-2010  /05:22:23
Interview avec Monique WISNIEWSKI, Ingénieur du Son et Présidente de l’association Highways Byways
Monique WISNIEWSKI est la présidente de l’association Highways Byways et réside en France. Elle s’occupe dans le cadre Highways Byways de la promotion du groupe Z-YANG, un groupe composée de 3 jeunes ekang, chanteurs et danseurs. Son histoire avec Z-YANG débute en 2004, date à laquelle elle se trouve Cameroun au cours d’un stage de danse ...
14-05-2010  /08:47:37
Interview avec Anita Mbazoa Bessomo, présidente de l’association « au carrefour des cultures »
Anita Mbazoa est une femme de NKOLBESSANDA vers MVENGUE au sud du Cameroun et vit actuellement à la Normandie en France. Elle est experte de la culture Ekang grâce à la transmission orale. Comme elle le souligne, « Son arrière grand-mère, sa grand-mère et sa mère l'apprirent à conter au coin du feu les histoires et les épopées de l'ancê ...
15-04-2010  /04:53:45
Interview avec Mr. Erick Achille Omar Nkoo, musulman et premier beti à être diplômé d’une université arabe
Erick Achille Omar Nkoo est né le 4 juillet 1982 à Ebolowa. Il fait ses études primaires à l’école publique de Bizock non loin de Nkolya (arrondissement de Nkolmetet) son village natale puis à Mbalmayo dans le Nyong et So’o. Il fréquente ensuite au lycée classique et moderne d’Ebolowa où il obtient un baccalauréat série D. Après q ...
15-02-2010  /03:53:27
Exclusivité - Interview avec Dr. Vincent Fouda, candidat à la présidence de la république du Cameroun
Le 6 novembre 2009, Dr. Vincent Sosthène FOUDA déclarait sa candidature à la présidence du Cameroun sous le slogan « C’est le moment ! ». Il est pourtant resté ce chercheur passionné de l’université du Québec à Montréal. Nous avons eu l’occasion d’avoir un entretien avec Mr. Fouda sur les questions vives de notre culture, sur le ...
10-01-2010  /06:12:31
Interview avec Léon Chabuel Oback, juriste, politologue et écrivain
Léon Chabuel Oback est né à Mfou (Cameroun), dans la province du Centre. Il est juriste, politologue, écrivain, poète et musicien, et vit à Berlin. Ses derniers ouvrages, Fables universelles, Livre II et Yao, l’enfant du peuple (roman) ont été publiés aux éditions Édilivre à Paris.
« Les contes font partie de notre histoire, de notr ...
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