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Interview avec Léon Chabuel Oback, juriste, politologue et écrivain
Léon Chabuel Oback est né à Mfou (Cameroun), dans la province du Centre. Il est juriste, politologue, écrivain, poète et musicien, et vit à Berlin. Ses derniers ouvrages, Fables universelles, Livre II et Yao, l’enfant du peuple (roman) ont été publiés aux éditions Édilivre à Paris.
« Les contes font partie de notre histoire, de notre inconscient collectif. Ils voyagent à travers le temps et l’espace et les âges, et pour cette raison nous y sommes tous sensibles, que l'on soit noir ou blanc, jaune ou rouge, homme, femme ou enfant. », Extrait d’une publication de Léon.

Dans le cadre de la promotion des beti nous avons eu l’occasion d’avoir un entretien avec Mr. Oback qui devient le tout premier invité du mouvement Nkul Beti.
Date de publication : 10-01-2010  /06:12:31

Mr. Léon Chabuel Oback, nous voudrions vous donner cette occasion de vous présenter brièvement. Alors qu’est-ce que la communauté doit retenir sur vous ? Qui est Léon Chabuel Oback ?
Je suis Camerounais, originaire du département de la Lékié, dans la province du Centre. Je suis juriste et politologue, licencié en droit public (Université de Yaoundé) et diplômé de sciences politiques à l’Université de Potsdam. J’ai également suivi des cours d’économie dans un institut privé de Berlin et j’en suis sorti diplômé. Je fais aussi de la musique, la guitare étant mon instrument de prédilection, et bien évidemment, je consacre le peu de temps dont je dispose à l’écriture. Que dire de plus ? Je suis marié et je vis à Berlin.
« être beti, vivre la culture beti », qu'est-ce que cela signifie d’après vous? Existe-t-il une façon unique de se comporter comme un beti ?
Pour moi, cela signifie veiller à la pérennisation de la tradition orale qui s’exprime à travers les contes, les épopées, les récits, les proverbes, les chants, les danses, les rites ésotériques et exotériques. Le groupe est au centre de la coutume beti et toutes les formes d’individualisme sont bannies. C’est du moins ce qui a toujours prévalu dans le passé. On note chez les Beti, le sens de la vie communautaire et de l’hospitalité. C’est cela qui explique que les villes ou les villages beti soient le foisonnement de toutes les ethnies du Cameroun où les « hôtes » se font adopter par le village et y fondent leur domicile. Malheureusement, la poussée de la modernisation, l’exode rural et le vieillissement des populations consacrent la mort de la culture orale. Les jeunes ne se sentent plus interpelés par la pérennisation des mœurs. On assiste à l’effritement d’une richesse et à l’agonie d’un patrimoine. Et l’individualisme cède brutalement la place au sens du partage et de l’hospitalité.
D’après nos informations vous êtes le secrétaire général de l’association Nkul Beti Berlin. L’expérience montre que le travail communautaire avec d’autres beti n’est pas facile, alors pourquoi avez-vous accepté cette responsabilité ? A quel genre de problèmes êtes vous confronté dans votre association ?
Vous avez parfaitement raison, le travail communautaire avec d’autres Beti est une tâche ardue. Cela rejoint tout simplement ce à quoi je faisais allusion plus haut. L’individualisme s’ancre de plus en plus en nous. Je ne peux pas énumérer tous les problèmes. Chacun, en adhérant à l’association, aimerait gagner quelque chose en contrepartie et tient à faire passer ses intérêts avant ceux du groupe. La plus grande difficulté consiste à prendre en compte les intérêts des uns et des autres et à les concilier. Un autre problème consiste à faire comprendre aux gens le bien-fondé de la chose. Beaucoup pensent que si l’initiative est venue de telle ou telle personne, alors c’est son affaire à elle. Ils se disent, si ça marche, tant mieux, sinon, tant pis.
J’ai accepté cette responsabilité, d’une part, parce que personne ne se sentait prêt à l’assumer. D’autre part, je suis conscient de l’enjeu que cache une telle association. Mon idée est que nous devons mettre l’association sur pied, lui conférer une certaine envergure, ensuite céder la place aux bonnes volontés.
Dans le cadre de notre mission nous aimerions avoir votre point de vue concernant nos objectifs. Est-ce que le mouvement Nkul Beti est une illusion ? En générale comment devrait se passer la mobilisation du peuple beti pour résoudre les problèmes actuels de développement ?
Non, le mouvement de Nkul Beti ne saurait être une illusion. Les objectifs sont là, clairement définis, à nous de savoir jouer pour les atteindre. A mon avis, la mobilisation devrait commencer par l’éducation de nos enfants, déjà à la maison. On n’accordera jamais assez de prix à l’éducation. Elle aide au développement de l’esprit, à éveiller des vocations. On doit faire de nos enfants les prochains travailleurs, nos futurs collaborateurs. On doit développer leurs compétences, favoriser le savoir, développer des aptitudes. Il faut faire d’eux des médecins, des ingénieurs, des professeurs et mathématiciens. Nous devons attacher de l'importance à l'éducation en général et à la formation d'individus capables de déchiffrer ce monde complexe dans lequel nous vivons actuellement, où la science occupe une place décisive. Si nous ne formons pas de scientifiques capables de discuter avec eux, nous n'aurons même pas notre mot à dire sur les orientations que peut prendre le progrès scientifique et technique.

Ensuite, nos villages ne doivent pas être marginalisés. Les villages resteront un élément essentiel du développement et un lieu privilégié pour la création culturelle, ils recèlent un potentiel énorme et permettent une plus grande dispersion géographique de l’activité économique .L’importance des villages pourrait fort bien s’accentuer au cours du siècle prochain. L’une des raisons à cela tient au fait que les villages vont se modeler en fonction d’un nouvel espace, celui d’une économie mondialisée plus ouverte. Les réseaux interurbains qui se construisent à l’échelle mondiale leur donneront sans doute davantage d’importance. Grâce à ces réseaux, les villages auront plus d’initiatives pour exploiter les marchés mondiaux et forger de nouveaux liens économiques au delà des frontières nationales. Ces réseaux sont comme de véritables autoroutes où véhiculent les connaissances et le savoir-faire qui permettent de stimuler l’innovation dans l’action publique et l’élaboration de projets. Ils serviront aussi de catalyseur pour la coopération économique.
Nos villes et nos villages doivent accepter le fait qu’ils seront « branchés » sur ces réseaux afin d’en tirer les avantages et d’éviter d’être marginalisés. Ces réseaux leur offriront des perspectives d’avenir particulièrement prometteuses.

On ne saurait négliger l’apport des associations. La participation associative dynamique est avant tout un acte social : participer c’est se joindre volontairement à d’autres pour atteindre des objectifs communs, résoudre des problèmes perçus comme similaires ou exprimer collectivement des opinions et des valeurs partagées. La part que prennent de plus en plus les initiatives individuelles, regroupées en associations locales et en réseaux associatifs, dans les dynamiques et politiques sociales et culturelles est désormais incontournable. Cette participation associative traduit des modèles d’engagement et permet l’expression d’intérêts ou de revendications communes à des catégories de population. Les associations entretiennent et produisent le lien social à travers le simple plaisir d’être ensemble d’abord, et d’être ensemble unis autour d’un même projet, d’un même idéal. La participation permet aux individus d’entrer en lien avec d’autres individus et de trouver dans ces rapports des bénéfices notables, par exemple la revalorisation de la dynamique identitaire, la reconnaissance sociale, l’affirmation et la réalisation de soi ou le ressourcement identitaire.

Que dire des médias ? Les médias offrent beaucoup de possibilités d’information, d’abord sur l’actualité locale et régionale mais également sur des thèmes nationaux et internationaux. Nkul Beti devrait s’appuyer sur des médias écrits, mais aussi des radios et chaînes de télévision locales et régionales, qui devraient aider les gens dans la recherche d’information et leur procurer les éléments pour se forger une opinion.
A mon avis, la mobilisation devrait commencer par l’éducation de nos enfants, déjà à la maison. On n’accordera jamais assez de prix à l’éducation. Elle aide au développement de l’esprit, à éveiller des vocations.

L’importance des villages pourrait fort bien s’accentuer au cours du siècle prochain. L’une des raisons à cela tient au fait que les villages vont se modeler en fonction d’un nouvel espace, celui d’une économie mondialisée plus ouverte.
Mr. Léon Chabuel Oback, on ne devient pas subitement écrivain. La jeunesse aujourd’hui a des difficultés d’orientation dans le choix des métiers. Comment êtes vous arrivé à l’écriture ? Comment un jeune peut-il reconnaître qu’il possède des atouts pour faire de l’écriture son métier ? Peut-on naître écrivain ?
Je dirais qu’on ne naît pas écrivain, on le devient. On peut naître avec des prédispositions à l’écriture, sans jamais les mettre en valeur, et puis finir sa vie sans avoir écrit ou publié un livre. Il faut dire que je suis né et j’ai grandi dans un environnement favorable à l’écriture. Mon feu père, passionné de la littérature et de musique, a su nous transmettre ce virus. Garçons comme fille, tout le monde, à la maison, était trempé dans la création littéraire. Chacun s’attelait à écrire des poèmes ou des nouvelles. Mon frère jumeau et moi avons développé cette passion jusqu’à ce jour. Déjà au Lycée Général Leclerc de Yaoundé, nous participions aux activités du journal scolaire, « Le Griot », avec Alain Patrice Nganang, écrivain camerounais basé aux Etats-Unis. A la même époque, nous participions aux concours littéraires, dont le CREPLA reste le plus connu. C’est à partir de ce moment que j’ai pris conscience de mes qualités d’écrivain. Malheureusement, j’avais d’autres priorités, mes études.
Ayant achevé celles-ci et plus ou moins assuré l’avenir, j’ai décidé de faire publier des manuscrits. Aujourd’hui j’écris beaucoup plus qu’avant, mais je dois reconnaître que l’écriture n’est pas ma grande préoccupation, ce n’est pas à proprement parler mon métier.
Il faut dire que je suis né et j’ai grandi dans un environnement favorable à l’écriture. Mon feu père, passionné de la littérature et de musique, a su nous transmettre ce virus.
Quel genre de livres écrivez-vous ? Parlez-vous aussi de la culture beti et des problèmes sociaux dans vos ouvrages ?
J’écris des recueils de fables ou de poèmes, des épopées et des romans. Ce sont les contes, en majorité beti, que j’écris sous forme de fables. A travers celles-ci, j’essaie d’immortaliser un héritage culturel en voie de perdition. Dans mes ouvrages, j’aborde des sujets ayant trait aux errements de notre temps. Il ne s´agit pas d´imposer aux lecteurs des dogmes, mais plutôt d´exploiter leur curiosité pour leur présenter des vérités et certitudes qui caractérisent l´existence.
Dans une de vos publications vous dites : « Beaucoup d’entre nous n’ont peut-être pas eu le privilège de connaître la séance des contes, le soir, sous le clair de lune. Des heures interminables, où le temps se perdait et l’on perdait du temps ensemble. Un vrai instant de plaisir et de rêve où le conteur savait comment stimuler l’écoute, rendre le public (enfants, adultes et vieillards) attentif, tout cela dans la gaieté et la bonne humeur » Sommes nous là en train de pleurer une culture en perte ? Si oui, votre devoir consisterait donc à la préserver à travers des écrits ?
Nous n’aurons jamais assez de le dire, notre héritage culturel s’envole comme de la fumée. Les vieux disparaissent et l’on se rend compte de l’évidence des propos d’ Amadou Hampaté BA :

« En Afrique, un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle ».

On assiste froidement et impuissamment à la banalisation de la coutume et de nos traditions, « Nintendo », « Pokémon », et bien d’autres encore, consacrent la mort d’une culture qui aura traversé des millénaires. Les jeux infantiles du soir, les contes de nuit, l’initiation au Mvet, pour ne citer que ceux-là, ont quasiment disparu. On est à l’heure de la dépravation des mœurs. Les jeunes pour la plupart n’ont plus de temps à accorder aux vieux pour que se fasse la transmission des cultures et mœurs. Ceux qui le font sont traités de villageois par leurs pairs. Même dans les villages, on s’exprime pratiquement en français. Le danger de cette francisation de la langue est la perte des valeurs de l’oralité et habitudes coutumières.

Malgré cette descente aux enfers, il est important de signaler qu’un effort de conservation du patrimoine culturel se fait. Des chercheurs isolés, des artistes ou des écrivains essaient de pérenniser la culture. Je l’essaie de mon mieux dans mes écrits. Encore faut-il que le public s’y intéresse.
On assiste froidement et impuissamment à la banalisation de la coutume et de nos traditions, « Nintendo », « Pokémon », et bien d’autres encore, consacrent la mort d’une culture qui aura traversé des millénaires.
Mr. Léon Chabuel Oback, quelles sont les étapes que vous franchissez pour publier un livre ? De l’idée à la production, comment ça se passe dans votre monde ?
Le travail commence au niveau de l’auteur lui-même qui doit veiller à saisir son texte en respectant les règles de la typographie qui peuvent varier d’une maison à une autre.
Il l’envoie ensuite à la maison d’édition, par mail ou par la poste, chaque maison favorisant uniquement l’une ou l’autre voie, ou alors les deux. Le comité de lecture donne un avis positif ou négatif quant à la publication du manuscrit. Si l’avis est positif, l’auteur signe un contrat d’édition et le processus éditorial commence. L'équipe éditoriale commence la composition de l'ouvrage : attribution d'un numéro ISBN, mise en page du livre, réalisation de la couverture, et relecture le cas échéant. Elle fait parvenir un bon à tirer, généralement appelé « BAT ». Cette étape permet à l'auteur de vérifier que le livre correspond à ses attentes. L'auteur fait parvenir à la maison d’édition les modifications qu'il souhaiterait apporter à son ouvrage. L'équipe éditoriale effectue ces modifications et envoie un nouveau BAT à l'auteur. S'il n'y a aucune modification à faire, l'auteur peut directement donner son accord pour publication. S’ensuivent alors la publication et dépôt légal du livre.
Etes-vous en train de travailler sur un projet en ce moment ? Si oui, de quel genre de projet s’agit-il ?
Je travaille en ce moment sur deux ouvrages, « Epopées de l’Afrique et de la Grèce antique », et mon prochain roman, « La bossue ». Les manuscrits étant entièrement achevés, j’accomplis simplement un travail de relecture.
Les fables et les épopées sont généralement difficiles à saisir et surtout lorsqu’on est face un livre plein de texte. Peut-on innover pour permettre aux enfants et adultes de comprendre rapidement de quoi il s’agit dans vos livres ? Si nous sommes bien informés vous êtes pour le moment en train d’élaborer un concept d’illustration et de caricature pour vos ouvrages, alors pouvez-vous nous expliquer exactement votre travail à ce niveau ?
La fable est une sorte de fiction destinée aux enfants, un entretien entre des animaux, des hommes, voire des choses, d’où l’on tire une moralité sous une forme et un ton légers. Son enveloppe puérile est un moyen efficace d’enseigner les vérités et les certitudes d’une époque qui touchent aux fondements originaires de la connaissance. C’est pourquoi ce genre est devenu prioritairement un genre destiné à l’éducation des enfants. Cependant, la fable ne se place pas seulement dans la lignée pédagogique en visant principalement le public des enfants, mais aussi dans la lignée des textes qui s’autorisent de la pédagogie pour s’adresser aux adultes. J’avoue que les fables sont parfois hermétiques. Il en est de même pour les épopées qui ne sont rien d’autre que des écrits mythologiques. C’est pourquoi j’ai décidé de faire illustrer mes prochaines publications, le récit permettant d’instruire et la caricature de séduire. Mon but ici est de captiver davantage les lecteurs désireux de savoir ce qu´elles enseignent réellement.
La fable est une sorte de fiction destinée aux enfants, un entretien entre des animaux, des hommes, voire des choses, d’où l’on tire une moralité sous une forme et un ton légers.
Mr. Léon Chabuel Oback, le mouvement Nkul Beti fait la promotion des beti et surtout pour ceux qui font un travail de production comme le vôtre. Nous vous donnons alors à travers cette interview l’occasion d’exprimer vos souhaits afin que votre travail soit plus facile. Quels sont vos besoins ? Aimeriez vous avoir des contacts ? Aimeriez vous coopérer avec d’autres personnes ? Bref, à quel niveau avez-vous besoin d’aide ?
Je suis une personne très ouverte. J’aimerais davantage être en contact avec des gens qui, comme moi, se préoccupent de raviver une culture en extinction. Mon souhait est de faire la connaissance des artistes ou auteurs camerounais, où qu’ils soient, pour d’éventuels échanges. Je m’attends évidemment à ce que je reçoive des critiques sur mes ouvrages. Je suis quelque peu déçu que celles-viennent, non pas des Camerounais, mais des lecteurs européens. Je compte sur tous pour faire avancer mes projets d’écriture. Ne dit-on pas chez nous qu’une seule main ne saurait attacher un fagot de bois ?
Ne dit-on pas chez nous qu’une seule main ne saurait attacher un fagot de bois ?
L’Allemagne et un écrivain de langue française, est-ce que ça passe ensemble ? Quels sont les problèmes en rapport avec votre métier auxquels vous faites face en Allemagne ?
L’approche de l’Allemagne en direction de la littérature française proprement et dite et la littérature francophone d’Afrique noire est hésitante. Les maisons d’édition sont moins réceptives et moins ouvertes que celles auxquelles j’ai eu affaire ailleurs, je veux dire dans les pays francophones. Etre écrivain africain francophone, dont la langue et les thèmes surtout, puisés dans l’Afrique des profondeurs, diffèrent du parler et des problèmes brûlants, n’est pas forcément aisé. J’ai rencontré l’indifférence des maisons d’édition allemandes qui, sans avoir daigné lire les manuscrits, disaient ne pas voir en mes ouvrages des créations littéraires. Beaucoup ne se sentent pas concernés par ce que je présente dans mes livres. Mais il y a aussi la pauvreté du lectorat. D’aucuns s’entêtent à vouloir me lire et se découragent rapidement face au premier mot « difficile ». D’autres ne se reconnaissent pas dans la réalité générée par mon imagination, qui descend dans le creuset des choses pérennes qui caractérisent la société africaine.
J’ai rencontré l’indifférence des maisons d’édition allemandes qui, sans avoir daigné lire les manuscrits, disaient ne pas voir en mes ouvrages des créations littéraires.
[Léon Chabuel Oback] Beaucoup d’entre nous n’ont peut-être pas eu le privilège de connaître la séance des contes, le soir, sous le clair de lune. Des heures interminables, où le temps se perdait et l’on perdait du temps ensemble. Un vrai instant de plaisir et de rêve où le conteur savait comment stimuler l’écoute, rendre le public (enfants, adultes et vieillards) attentif, tout cela dans la gaieté et la bonne humeur. Derrière cette apparence ludique et futile des contes se cachent des facettes tout à fait ignorées ou méconnues. Il importe, dans ces quelques propos, de faire émerger le sens profond et la portée universelle de nos contes.
Informations supplémentaires, contacts, liens, auteurs et copyrights
Contact de Mr. Leon Oback :
obackleon@hotmail.com
www.obackleon.com

Les questions de cette interview ont été rédigées par Maurice Ze.
Nous remercions Mr. Leon Oback d’avoir accepter cet entretien.
Les textes de cette interview doivent seulement être utilisés dans le cadre du mouvement Nkul Beti ou de la promotion de Mr. Leon Oback.
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