Le Mouvement Nkul Beti a le plaisir de recevoir la « la fameuse Sandra Akamba » de la Bavière sur sa tribune libre d’expression.
Bonjour Sandra, les membres du Mouvement Nkul Beti qui se sont alignés à nous depuis vous connaissent- je n’ai cessé de vous citer dans mes messages. C’est le moment de faire vraiment votre connaissance ! Naturellement nous commençons cette interview par notre tradition, qui est Sandra Akamba ? Avez-vous un mot à dire sur votre famille et vos origines ?
Donc je suis un mélange d’Ewondo et d’Eton.
Si je ne trompe pas, vous êtes encore très jeune ou du moins vous appartenez à la génération qui formera le vrai « leadership des beti » de Demain. Nous savons que les jeunes de maintenant ont une autre approche de la vie, j’aimerais malgré tout savoir si vous avez appris quelques chose de la culture et du peuple ekang. Vous êtes arrivée en Allemagne comme fille beti, nous vous parlons maintenant des ekang… vous sentez-vous concernée par notre histoire ?
C’est pourquoi je soutiens pleinement notre mouvement
Qu’est-ce que ça veut dire pour vous « être une fille beti » ? C’est savoir danser le bikutsi ou alors « allumer » les hommes ?
la fille Beti c’est la « Bombe atomique »
La dernière fois que je conversais avec vous, vous étiez sur le point de finir vos études. Où en êtes vous maintenant ? Qu’est-ce qu’on devrait retenir sur votre formation ?
Elle m’a permis de connaître beaucoup de choses sur le monde économique
Je sais d’avance que vous avez étudié BWL (Gestion d’entreprises), ce qui est très encourageant, car nous souhaitons avoir les ekang qui peuvent faire leur chemin dans le domaine économique.
Je suis curieux de savoir pourquoi une fille beti décide d’étudier la « gestion d’entreprises » dans une langue autre que le français, et s’il faut en plus tenir compte que notre culture ne fait pas de nous automatiquement des gestionnaires économiques…
J’ai entamé avec des études en langues anglaises mais je ne m’y plaisais pas véritablement
Les messages du Mouvement Nkul Beti tournent autour des entreprises, des créations et des innovations, alors du point de vue allemand, quel est le rôle d’une entreprise dans un pays ? Comment les Allemands gèrent leurs sociétés, puisque nous savons par exemple que les français s’y prennent autrement ?
mes divers stages en entreprises
J’ai souligné à la question précédente, les créations et les innovations. Pouvez-vous nous faire ressortir leurs importances dans une entreprise ?
création et innovation sont capitales pour une entreprise
Quelles sont vos ambitions personnelles après avoir fini les études de gestion ? Aimeriez-vous créer une entreprise en Allemagne ? Si oui, avez-vous déjà une idée du produit ou des services que vous allez vendre ?
Tout dépendra de mes moyens et aussi l’acquisition de partenaires
Comme je le disais tout à l’heure, vous appartenez à la génération qui va former le vrai « Leadership des beti » de Demain. Je ne vous aurais pas cité dans mes articles, si je n’avais pas cette conviction ; vous voulez faire carrière et vous avez franchi la première étape sur ce chemin.
Quelles sont les difficultés que vous avez eues pendant vos études dans un pays comme l’Allemagne ? Avez-vous des amis allemands avec qui vous pourriez faire des choses ensemble, par exemple s’associer pour fonder une entreprise ?
je me suis sentie tout de suite à l’aise
Quelle place prend la carrière dans votre vie ? Pour la jeunesse qui vous lira, quels conseils avez-vous à donner sur ce plan ?
Je ne peux qu’encourager les jeunes à poursuivre leurs études
Sandra, avant qu’on aborde la mission du Mouvement Nkul Beti et les perspectives pour la jeunesse, dites-nous si la vie dans la Bavière est agréable. J’ai vu certaines de vos photos, vous êtes une femme qui apparemment veut bien jouir de ce que le monde lui propose. Alors décrivez-nous « le monde de Sandra Akamba », en vacances, dans les discothèques, les cinémas etc.
Vous êtes témoin des problèmes des étrangers en Allemagne. Vous êtes aussi informée sur la situation des beti, dans la Bavière et dans la toute Allemagne. J’ai exprimé à plusieurs reprises mon regret de cette situation en faisant aussi appel à tous les membres de la communauté.
Qu’est ce qui ne va pas avec les beti d’Allemagne ? Il serait intéressant de mon côté de savoir ce que les concernés ont à dire sur cette situation…
je n’ai malheureusement pas trop de contact avec les Beti de la Bavière
Sans vouloir nous faire des éloges, êtes-vous fière du Mouvement Nkul Beti ? Si oui, pourquoi ?
Ca permet aux autres de connaître mieux sur notre culture et de ne pas avoir uniquement des préjugés par rapport aux Beti.
J’ai vraiment déjà beaucoup parlé, les critiques et les propositions… Quelle est l’orientation qui vous intéresse beaucoup dans ce « grand projet de société » ? Et dites-nous pourquoi nous devions continuer à intensifier nos efforts dans cette direction…
La solidarité entre nous Beti
J’ai déjà souligné dans cet entretien que vous appartenez à ceux qui formeront le vrai « Leadership beti » de Demain. Qu’est-ce que la jeunesse doit retenir du leadership, surtout sur un plan social et économique ?
Une manière de penser ou de voir les choses
Quelle place doivent prendre les jeunes femmes ekang dans la reconstruction de notre société ? Et si on vous demandait d’exprimer les souhaits de celles-ci, que diriez-vous ?
que la femme Ekang soit plus valorisée
Comment le Mouvement Nkul Beti pourrait mieux soutenir les étudiants ekang en Allemagne ou dans les autres pays occidentaux ? Où est-ce qu’on devrait plus intensifier nos efforts afin de réduire le genre de difficultés auquel vous étiez sûrement confrontée ?
Etant donnée notre Minorité ici en Allemagne par exemple, ce serait cool que le mouvement organise des séances de rencontres dans lesquels les problèmes seront débattus
Vous m’avez demandez dernièrement, où j’en étais avec la rencontre semestrielle des beti. J’ai répondu que « vouloir et pouvoir sont deux mondes totalement différents ». En fait j’évoquais le problème de ressources nécessaires pour organiser un tel événement. J’ai aussi ajouté qu’une seule main ne peut pas attacher un paquet.
Quelle est d’après vous l’occasion qu’on a ratée avec la rencontre semestrielle des beti ?
cette rencontre aurait été un grand pas dans l’avenir
Sandra, l’envie de vouloir à tout prix faire bouger les choses peut parfois changer l’Homme. Croyez-vous que j’exagère dans mon style d’exprimer la rébellion ? Croyez-vous que je suis devenu « l’enfant terrible » des beti du Cameroun ? Si je ne me trompe pas, nous avons déjà eu à converser au téléphone - alors réaffirmez ici à la communauté que j’existe vraiment, certains diront avec le temps que je suis un produit fabriqué, une imagination…
Monsieur Maurice existe bel et bien
Un mot sur l’unification et le patriotisme ekang…
Qu’est-ce qu’on devrait encore retenir de Sandra Akamba ?
Nous sommes à la fin de cette interview. Quel est le message fort que les membres de la communauté ekang doivent retenir de vous ?
Mes frères et sœurs, je suis vraiment fière d’être une Ekang
Jusqu’à présent nous n’avons pas donné l’occasion à la jeunesse de s’exprimer, surtout nous avons négligé que les enjeux du Mouvement Nkul Beti soient évalués par la jeunesse. Pourtant l’avenir de la jeunesse est l’une des raisons pour lesquelles nous mobilisons les ekang - Nous avons la responsabilité de créer un environnement favorable à l’épanouissement des jeunes, entre autres permettre à la jeunesse de développer plus de dynamisme et rendre ses atouts utiles à la société. C’est le moment de donner la parole à la nouvelle génération, celle-là qui formera le leadership beti que nous tous souhaitons avoir.
La fameuse « sandra Akamba » de la Bavière en Allemagne nous a donné cette occasion d’avoir un entretien avec elle. Elle fait parti de la génération qui formera le vrai leadership beti et est pour le moment en train de finir ses études de gestion d’entreprises, dans le domaine de la logistique et du transport. Sandra Akamba exprimait dernièrement un souhait profond « Salut à tous mes frères et soeurs Beti, je vis en Allemagne dans la Bavière depuis un certain nombre d'années et mon constat est qu'il n'existe malheureusement pas encore une association Beti digne de ce nom. Mon souhait serait que nous atteignons ce but et cet objectif ne peut qu’être atteint que lorsque nous tous y investissons un peu de notre précieux temps, afin de former une association Beti solide, car l'union fait la force » Informations supplémentaires, contacts, liens, auteurs et copyrights
Sandrine Nadege Akamba Ndzana
Contact: akamba2006@yahoo.fr
Les questions de cette interview ont été rédigées par Maurice Ze.
Nous remercions Mme. Sandrine Nadege Akamba Ndzana d’avoir accepté cet entretien. Les textes de cette interview doivent seulement être utilisés dans le cadre du mouvement Nkul Beti ou de la promotion de Mme. Sandrine Nadege Akamba Ndzana Tous Droits Réservés © Copyright 2010 Zemprosys Group Interview avec Sandrine Nadege Akamba Ndzana, Etudiante en gestion d’entreprise, logistique et transport
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