Pour la quinzième édition du festival international des musiques bantoues qui aura lieu à Yaoundé du 4 au 10 novembre prochain, le comité d’organisation a choisi de célébrer celui qu’on surnomme affectueusement le Roi du Bikutsi pour l’immensité de son œuvre en faveur de la promotion de ce rythme de la forêt.
15 ans déjà que ça dure. Aujourd’hui, le bébé qui a poussé son premier cri en 1998 a grandi et prétend que 15 ans, c’est l’âge de l’adolescence mais aussi de la renaissance. Suffisant pour que le comité d’organisation marque un point d’arrêt, évalue le chemin parcouru, corrige les erreurs de parcours et « reparte sur des bases rassurantes », pour reprendre les propos du directeur et promoteur du Festi bikutsi. Plus qu’une édition anniversaire, c’est aussi l’heure du bilan ; une occasion de « recréer un engouement auprès des publics jeunes pour les rythmes et les productions locales, créer une plateforme de rencontre, production et d’échange entre les jeunes musiciens peu ou mal connus tout en leur offrant la possibilité de se faire connaître, de se perfectionner et de tourner », explique René Ayina qui était face à la presse vendredi 4 octobre 2013 à Yaoundé. Au menu de l’Acte 15 placé sur le thème « langue et textes de la musique camerounaise », plusieurs innovations au rang desquelles, une résidence de création artistique qui va durer un mois et rassembler des artistes-musiciens à l’effet de renforcer leur potentiel artistique et pérenniser le génie créatif. Les fruits de cette résidence seront présentés au public lors de la grande soirée d’ouverture du festival prévue le 8 novembre prochain au palais des Congrès de Yaoundé. Cérémonie inaugurale qui va dérouler le tapis rouge à des artistes de renom et surtout à des hôtes triés sur le volet. Ceux-là « qui sont habitués des cabarets et qui ne parviennent pas à déguster à sa juste valeur un spectacle lorsqu’il se déroule en plein air », justifie le directeur du festival. Pour autant, les traditionalistes et autres amoureux des ambiances chaudes et des nuits de fête autour du feu de bois, du bon vin de palme et des mets 100% bantous n’ont pas été lésés. En fait, le show va se poursuivre pendant les trois jours suivants au camp Aes Sonel d’Essos, lieu culte de l’événement. Reconnaissance Ceux des mélomanes qui feront le déplacement auront droit à un plateau particulièrement alléchant puisque, des grosses pointures du bikutsi vont se succéder sur scène : Mbarga Soukouss, Ange Ebogo Emeran, Ekeg’s, Black Roger’s, Pasto, Atebass, Ama Pierrot, Messi Ambroise, Aïjo Mamadou, Richard Amougou, Majoie Ayi, Amazone, Bisso Solo, Ledoux Marcellin et la mascotte de cette édition, Nkodo Si Tony dont le show est prévu le dimanche 10 novembre en guise de clap de fin. Après Govinal Ndinga Essomba l’an dernier, c’est au tour de ce virtuose de recevoir la reconnaissance du festival pour ses 30 ans de carrière et ses efforts consentis pour la promotion du bikutsi. Concernant l’accès aux différents sites, le comité d’organisation a mis sur pied des bracelets (laissez-passer) valable tout le long de la célébration au prix de 2000 Fcfa, à défaut de payer 300 Fcfa par jour. Tout comme un partenariat signé avec un syndicat de transporteurs interurbains permettra au public de rallier le palais des Congrès à partir du carrefour Tsinga grâce aux taxis mis à la disposition par des organisateurs. Les différentes catégories en lice 1. Meilleur artiste bikutsi Féminin 2. Révélation de l'année 3. Prix du public 4. Artiste bikutsi de l'année 5. Meilleur artiste bikutsi de la diaspora 6. Prix du meilleur spectacle
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